Éric Gagné : un nouveau reportage fait surface

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Maxime Lauzier

Publié le 1 mai 2018 à 12h00

Mon idole à moi, c’est Game Over. Il n’a certes pas enfilé le maillot des Blue Jays de Toronto, mais il a tout de même su me séduire. Au départ, c’est le Welcome To The Jungle et le fait qu’il était l’un des nôtres qui m’attiraient. Par contre, tout ça est vite devenu superflu puisque le numéro 38 (sa barbichette et ses lunettes) est devenu un roi de la montagne. Le meilleur releveur numéro un de son époque.

Bref, je ne veux pas réécrire la biographie «Game Over» puisque Martin Leclerc a réalisé un boulot colossal. Par contre, lorsqu’un nouveau chapitre s’écrit au sujet de l’ancien artilleur, je me pointe le bout du nez rapidement. En visionnant le reportage «PODIUM» de Radio-Canada, j’ai encore été charmé.

La rédemption

Évidemment, Éric Gagné se livre encore sur son passé et il en parle avec beaucoup de sérénité. Il a raison sur toute la ligne : personne n’est parfait et on doit assumer nos erreurs. Plus jeune, tout ce qu’il voulait, c’est de se retrouver sur le terrain tous les soirs. Il voulait propulser une balle à tous les matchs. Puis, même s’il a raflé le Cy Young de la Nationale en 2003, ce n’était pas encore assez. Un joueur de cette trempe souhaite plus que tout remporter une Série mondiale (il l’a fait en 2007, en fin de carrière, avec les Sox).

Avec son parcours, il est en mesure d’enseigner aux jeunes lanceurs et à ses enfants de façon à ce que ceux-ci ne répètent pas les erreurs qu’il a commises. Ça n’empêche en rien que Gagné est fier de son parcours et si tout était à refaire, il n’y changerait rien. C’est ce qu’on appelle de la résilience.

Le boulot de Game Over aujourd’hui est d’entraîner les meilleurs prospects (lanceurs) des Rangers du Texas, une équipe pour qui il a évolué en 2007, sans omettre que le directeur général, Jon Daniels, est une bonne connaissance du 38.

En plus de ce nouveau boulot, il prend également soin de Jesen Therrien et Phil Aumont. Pour Therrien, qui est en pleine réhabilitation (chez Gagné) à la suite d’une opération Tommy-John, Éric Gagné est plus qu’un simple «coach», il est, en quelque sorte, son deuxième père.

Le passage où Gagné parle de Jesen démontre tout l’amour qu’il a pour son poulain.

Bref, prenez huit minutes de votre temps afin de visionner ce petit reportage.

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