Edwin Diaz : « Je ne suis pas un mauvais lanceur »

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Maxime Lauzier

Publié le 7 novembre 2019 à 5h00

L’année a été difficile pour Edwin Diaz. C’est le moins que l’on puisse dire. Pour autant, le lanceur portoricain ne s’avoue pas vaincu, même s’il semble touché par les critiques.

2018 et 2019 ne se sont pas ressemblé

Proche de battre le record du nombre de sauvetages en 2018 avec les Mariners (57, un chiffre exceptionnel), Edwin Diaz n’a pas choisi de rejoindre les Mets de New York. Il est un agent sous contrat qui subit les décisions de ses dirigeants qui l’ont donc échangé. Nouvelle équipe, nouveau cadre, et certainement une petite difficulté d’adaptation.

Edwin Diaz avec les Mariners. Photo – Brian Anderson /Getty Images

Car les chiffres parlent d’eux-mêmes : Diaz est parti d’une MPM de 1.96 en 2018 à un pic en carrière de 5.59. Indomptable à Seattle, il a ruiné sept sauvetages cette année contre quatre l’an dernier. De là à dire que les Mets lui doivent leur absence en séries, il n’y a qu’un pas que je ne franchirais pas. Il a tout de même retiré 99 frappeurs et maintient une moyenne de 15,4 retraits par manche, ce qui est incroyable. Cependant, son année est ratée, c’est une évidence, à cause d’une certaine inconstance et de trop nombreux coups de circuit accordés aux frappeurs.

Il sait ce qui a posé problème

Sa glissante est selon lui le principal problème à une baisse effrayante de ses résultats. En vrai partisan de la glissante (« tout le monde peut frapper une balle rapide » a-t-il déjà déclaré), il va appuyer sur ce point qui lui a fait défaut l’an passé.

Il a laissé frapper ses adversaires pour .297 face à sa glissante, ce qui assurément est la base de tous ses déboires. Bien décidé à régler le souci, il a prévu de travailler très dur ce lancer durant la saison morte.

https://twitter.com/RobbyRow_12/status/1112902302011146241

Magnifique n’est-ce pas?

Conscient de l’échec de cette année, il insiste toutefois sur ses succès passés et son niveau de jeu atteint à Seattle, proche de la perfection.

« J’ai connu trois saisons très bonnes à Seattle. La quatrième à New York n’a pas été bonne, mais parce que j’ai connu une mauvaise saison ne doit pas vouloir dire que je suis un mauvais lanceur ».

Quelle saison 2020?

Il a aujourd’hui une certaine pression sur ses épaules. Seth Lugo a commencé à lui prendre des neuvièmes manches cette année et s’il ne retrouve pas son meilleur niveau, il pourrait perdre son rôle de finisseur.

Il a montré aussi de belles choses comme ici.

https://twitter.com/Jacob_Resnick/status/1165236757647876097

Les Mets attendent de lui qu’il retrouve cette sérénité et cette régularité qui faisaient tant sa force.

Pour l’amour du jeu, on veut voir un grand Edwin Diaz très bientôt.

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