La saison dernière, Edwin Diaz a dominé la Ligue américaine (et la ligue au grand complet, à vrai dire) en obtenant 57 sauvetages. Il avait aussi, au passage, saboté quatre occasions.
Cette saison, l’artilleur est loin d’être en voie de chatouiller son record. À la marque de la mi-saison, il ne compte que 16 sauvetages – et ce n’est pas totalement de sa faute puisque les occasions de sauvetage sont minces. Par contre, il est responsable pour quatre sabotages, soit autant que la saison dernière.
Et ça, il en est responsable.
À ses huit dernières opportunités, soit depuis le 25 mai, en tenant compte des résultats du jour, l’ancien des Mariners a saboté quatre sauvetages. Il comptait aussi sur une moyenne de points mérités de 4.32 lors de ses 8.1 manches de travail en juin avant d’accorder cinq points mérités aux Phillies en 1/3 de manche de travail.
Sa MPM affiche maintenant 4.94. Elle était à 3.52 ce matin.
Surcharge de travail?
La saison dernière, Diaz était pourtant droit comme un chêne. Rien ne passait. C’est la raison pour laquelle les Mets ont mis la main sur lui dans l’espoir de relancer leur organisation – sur lui et sur un Robinson Cano qui ne fait que décevoir, disons-le.
On sait qu’il est seul dans l’enclos des siens, contrairement à son temps à Seattle, où il y avait d’autres gars sur lesquels il pouvait s’appuyer. Mais ce n’est pourtant pas une surcharge de travail qui fait en sorte que le closer ne performe pas bien depuis un mois puisque sa charge de travail est plus petite que par le passé.
À la marque de la mi-saison, il affiche 30.2 manches (en 32 parties) lancées et il a terminé la saison dernière avec 73.1 manches (en 73 sorties) au compteur. Ce n’est pas le double – et ce n’est même pas proche – démontrant qu’il n’est pas sur-utilisé. Même son de cloche pour son WAR, qui est de 0.5 cette saison comparativement à 3.2 la saison dernière.
Il est tout simplement, selon ses propres standards, au coeur d’une mauvaise saison. Je ne sais pas si l’air est toxique chez les Mets avec toutes les controverses qui entourent l’équipe, mais son équipe aura besoin de lui pour continuer à avancer. À lui de trouver une solution.
10e manche
Craig Kimbrel, de son côté, a commencé sa saison en force. Il a obtenu son premier sauvetage à Chicago.
