Charlie Montoyo mérite le titre du gérant de l'année, selon Kevin Cash

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Raphael Simard

Publié le 16 septembre 2021 à 16h00

Voilà des paroles qui feront réagir les partisans des Blue Jays.

Charlie (Montoyo) devrait être le gérant de l’année.

Kevin Cash

Le gérant des Rays de Tampa y est allé de beaux mots à l’endroit du gérant des Jays.

Je dis que ces paroles feront réagir, car sur les réseaux sociaux, le travail de Montoyo ne fait pas l’unanimité. Et ce, même si Toronto gagne. Beaucoup de partisans critiquent ses décisions, surtout en milieu de saison lorsque l’un de ses releveurs ne faisait pas le travail.

Je ne suis pas un grand fan du gérant non plus, mais je sais reconnaître un travail bien fait. Montoyo en fait un depuis quelques matchs. Il fait des bons alignements et amène les bons releveurs aux bons moments.

Le gérant des Rays, Kevin Cash, est impressionné par la façon dont il gère l’équipe.

https://twitter.com/Sportsnet/status/1438525763100282882

Charlie devrait être gérant de l’année. Ce qu’il a traversé sur une période de deux ans, c’est assez remarquable. C’est un groupe spécial là-bas, mais il a aidé à maintenir ce groupe ensemble et à l’unifier avec toutes les conneries qui ont eu lieu à cause des voyages et des incohérences.

Kevin Cash

Et s’il y a quelqu’un qui sait de quoi qu’il parle, c’est bien Cash. En plus d’être l’un ou sinon le meilleur gérant de la MLB, il vient d’affronter les Jays et il a vu à quel point cette équipe est spéciale et difficile à affronter. Et ce n’est pas comme si son club ne savait pas jouer non plus…

Regardez l’incertitude à laquelle tous ces joueurs, certainement Charlie et le staff, ont fait face. Vous avez trois stades à domicile, vous vous faites huer la moitié du temps parce que lorsque nous les avons affrontés à Dunedin. Il y a des fans à Buffalo qui sont des fans des Yankees. Et de la façon dont cette équipe a montré au cours des deux dernières années sa capacité à effacer tout cela et à être très, très bonne est un témoignage pour les joueurs, mais aussi pour Charlie.

Kevin Cash

Être un gérant d’une équipe compétitive en septembre, ce n’est pas facile. Toutes les petites décisions comptent. La décision d’amener Adam Cimber ou Trevor Richards en septième peut en fin de compte déterminer si l’équipe entrera en séries ou non. Montoyo et son groupe d’entraîneurs doivent penser également à quels lanceurs lancent quand. Surtout avec le match suicide qui arrive à grands pas, les entraîneurs doivent déterminer qui lancera ce match (si l’équipe participe à ce match) et lorsque cette décision est prise, ils doivent lui donner quelques jours de congé avant.

Les décisions les plus, à première vue, anodines peuvent devenir très importantes. Lorsque George Springer a obtenu quelques matchs de repos, Montoyo a décidé de mettre Corey Dickerson au haut de l’alignement pour ne pas affecter la routine de ses frappeurs deux, trois, quatre et cinq. Le Montoyo de début de saison n’aurait pas fait ça.

Dans le monde du baseball, ce n’est pas juste les joueurs qui s’améliorent : les entraîneurs expérimentent des choses et s’améliorent eux aussi. C’est exactement ce qui est survenu avec l’ancien collègue de Kevin Cash à Tampa Bay.

C’est certain que lorsque ton équipe roule à fond de train comme c’est le cas avec Toronto, ton travail en tant que gérant est plus facile, mais une part de crédit te revient également.

L’an dernier, le skipper torontois était dans le top-3 au titre du gérant de l’année. Répétera-t-il l’exploit en 2021? Selon Kevin Cash, oui.

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