Quand on pense aux jeunes vedettes des Blue Jays, on pense beaucoup à Vladdy Jr. et à Bo Bichette. Ceci dit, de plus en plus, on dirait que Bo Bichette devient « l’image de marque » des Jays à travers le monde du baseball.
Cela n’enlève évidemment rien à Vladimir Guerrero Jr., autour de qui il semble y avoir une aura comme on en a jamais vu. Plusieurs exemples viennent en tête pour démontrer cela, incluant sa performance au concours de circuits.
Mais Bichette, de plus en plus, semble avoir ce qu’il faut pour se faire un nom – ce qui n’est pas facile quand on est connu à titre de fils de quelqu’un.
Sur le terrain, sans rien enlever à Vladdy, Bichette semble plus indispensable. Joueur d’arrêt-court, une position où les Jays manquent cruellement de profondeur, il s’est imposé à titre de premier frappeur de l’organisation, qui était à la recherche d’un leadoff depuis plusieurs années déjà.
Mais c’est aussi hors du terrain que le jeune homme se distingue en représentant parfaitement l’image de marque des Blue Jays de Toronto.
De plus en plus, c’est lui qu’on voit lors des apparitions à la télévision, autant à MLB Network qu’à Sportsnet. Quand vient le temps de représenter les Jays (comme lors du tournoi de MLB The Show, par exemple), c’est lui qui est là.
Récemment, il a aussi participé à un podcast animé par Torii Hunter avec des joueurs vedettes de la trempe de Josh Donaldson, Aaron Judge et Fernando Tatis Jr.
Il prend aussi le temps d’établir un bon contact avec ses partisans, lui qui n’hésite pas à utiliser les réseaux sociaux à bon escient. On se souviendra de la fois où il a remercié les partisans de Montréal pour le premier anniversaire de son ovation au Stade olympique. Il n’était pas obligé de le faire, mais il l’a fait.
Évidemment, le fait que Junior ne parle pas anglais n’aide pas sa cause, mais quand même, donnons à César ce qui lui revient : Bo Bichette l’a, l’affaire.
Sans avoir une personnalité complètement éclatée, il est une vedette sobre et groundé comme les Canadiens aiment bien voir et comme le monde du baseball est habitué. Il représente les Jays avec dignité lors de ses sorties et prend toujours le temps pour ses partisans.
Notons aussi qu’il est un bon travaillant qui n’a pas peur de mettre les bouchées doubles afin de s’améliorer. L’hiver dernier, avant d’arriver dans les Majeures, il a notamment demandé de l’aide afin de travailler sur son maillon faible, soit sa défensive.
Oui, Bichette est la vedette dont les Blue Jays ont besoin.
10e manche
- Olivier Primeau croit que d’avoir du basketball serait mieux que d’avoir du baseball à Montréal.
- Joyeuses Pâques!
