30/30 : L’équipe de Passion MLB vous présente une formation par jour afin que vous soyez fins prêts pour la saison. Les mouvements de l’entre-saison, les forces, les faiblesses et ce que l’on peut s’attendre de chacune d’entre elles.
Personne ne les a vu venir la saison dernière, personne n’avait misé une pièce sur eux, moi le premier. Les Braves d’Atlanta ont déjoué tous les pronostics en allant chercher un titre de champions de la division Est au nez et à la barbe des redoutables Nats et des richissimes Phillies, et ce, de manière indiscutable. L’équipe de Brian Snitker est arrivée sur le devant de la scène plus tôt que prévu et devrait encore jouer le premier rôle cette saison.
Départs et arrivées
La stabilité et les dépenses raisonnables ont été les maîtres mots du côté de la direction des Braves cet hiver. Pas besoin de casser la tirelire, l’équipe dispose déjà de plusieurs joyaux entre ses mains qu’il leur faudra continuer à polir afin d’en tirer le maximum.
Anibal Sanchez (lanceur) et Kurt Suzuki (receveur) ont quitté la formation et sont tout deux partis garnir l’effectif d’un concurrent direct, les Nationals. Brandon McCarthy, trop usé par les blessures, a décidé de prendre sa retraite. Ce sont, à date, les trois seuls noms notables à avoir quitté le navire.
Côté arrivées, Alex Anthopoulos a misé sur le retour de Brian McCann pour une saison et 2 millions de dollars. Le joueur connait bien la maison des Braves puisqu’il y a passé neuf saisons entre 2005 et 2013. Même si ses beaux jours sont derrière lui, la voix d’un joueur si expérimenté devrait faire du bien dans le jeune vestiaire et le dugout de l’organisation.
Autre arrivée qui a fait couler beaucoup d’encre, celle de Josh Donaldson (un an, 23 millions $). Un pari peu risqué pour Anthopoulos qui croit encore en son joueur. Donaldson est loin d’être fini et il compte bien le prouver à quiconque ose encore douter de lui. Je mise sur une très bonne saison de Bringer of Rain.
Forces et faiblesses
Les forces de cette équipe sont nombreuses : le talent, l’audace, la fougue, la jeunesse et l’insouciance de cet effectif composé majoritairement de jeunes joueurs en sont quelques unes. Cette jeunesse est symbolisée par Ronald Acuña Jr. Le jeune phénomène a connu une première saison de folie (26 circuits) et mis le feu sur tous les terrains de la MLB par où il est passé, notamment grâce à une superbe deuxième moitié de saison – .322/.403/.625. Du grand art.
Cette année, les Braves pourront bénéficier de leur superstar dès le premier jour de la saison, ce qui est plutôt de bonne augure. Acuña jouera au champ extérieur aux côtés d’Ender Inciarte et Nick Markakis, un des joueurs les plus appréciés dans le vestiaire. Le champ intérieur sera joli à voir évoluer avec Freddie Freeman, Ozzie Albies, Josh Donaldson, Dansby Swanson et Johan Camargo pour jouer à tous les postes.
Les limites de la formation résideront peut-être sur la butte où, à part Mike Foltynewicz, les autres lanceurs sont plutôt dans la moyenne, capables du meilleur comme du pire. Il faudra néanmoins suivre de près Sean Newcomb (12-9, 3,90 de MPM, 137 K’s en 2018) et Touki Toussaint. Les deux autres complétant la rotation partante sont Julio Teheran et Kevin Gausman.
Les artilleurs devront lancer plus de prises et moins de balles, ce qui a été leur plus grand défaut la saison dernière.
Les Braves seront un peu plus attendus en 2019 qu’ils ne l’ont été en 2018. Les rivaux de division – les Nats, les Mets et les Phillies – ont été les plus actifs en renforçant leurs effectifs à grands coups de dollars. Les billets verts ne remplaceront jamais un esprit d’équipe et de ce côté là, les Braves sont bien fournis.
Il va y avoir du spectacle dans la division est de la Nationale!
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