Zack Greinke et les conférences de presse

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Maxime Lauzier

Publié le 7 octobre 2019 à 5h00

Les conférences de presse : un passage obligatoire de tout joueur de baseball, à un moment ou à un autre. Obligés de s’y rendre sous peine d’amende, pour jouer le jeu des médias qui paient cher la Ligue, certains se prennent et d’autres font le strict minimum. C’est le cas de Zack Greinke, qui joue pour les Astros de Houston.

Greinke comme lanceur partant du troisième match

S’il a été demandé à la conférence de presse hier, c’est parce que c’est lui qui lancera pour les Astros à Tampa lors du troisième match de la série. Une victoire et les Astros seront qualifiés. Ainsi, après avoir affronté Justin Verlander et Gerrit Cole, on imagine le désarroi des Rays qui doivent maintenant se résoudre à affronter un autre monstre du monticule.

https://twitter.com/MLBONFOX/status/1180708763918987265

Zack Greinke vraiment pas bavard

Mais voilà, parler en public, ce n’est vraiment pas son truc. Il préfère lancer et après tout, c’est ce pourquoi il est payé. Il vient car il le faut, il répond à huit questions (je ne serais pas étonné d’apprendre que c’est le minimum), en prononçant 67 mots seulement.

Un exemple de l’une de ses réponses.

https://twitter.com/barstoolsports/status/1180956328849821696

Il n’essaie même pas de faire semblant. On sent vraiment que ça l’ennuie beaucoup de se trouver là.

Voici donc pour la première fois, compte tenu de la taille très courte de l’échange, une retranscription complète d’une entrevue sur notre site.

https://twitter.com/Chandler_Rome/status/1180947284240080896

Il n’est pas question de vous retranscrire toutes les entrevues à l’avenir, mais celle-là ne demande pas beaucoup de temps pour être lue, et il, faut avouer qu’elle est originale.

Aucune de ses réponses n’est intéressante, et on se rend compte aussi que les questions des journalistes sont peu pertinentes finalement.

Il s’exprimera sur le terrain

Parce qu’il faut toujours chercher plus loin que le bout de son nez, je me suis renseigné. Zack n’est pas un feignant ou un malpoli. Il a simplement souffert de troubles de l’anxiété étant plus jeune. La foule l’a toujours effrayé. On appelle ça aussi l’agoraphobie. Pour ceux que ça intéresse, il en parle lui-même dans un article de 2013. 

Une chose est sûre : il fera parler ses lancers et sa maîtrise de la balle plutôt que de s’étaler en conférence de presse.

Greinke
Photo : The Kansas City Star

Personne ne lui en veut. A.J. Hinch, son gérant, est passé après lui et a prononcé plus de 2000 mots. Il a demandé : ai-je été plus long que Zack?

Il a raison de réagir ainsi avec humour, car le mieux est simplement de prendre les gens comme ils sont.

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