En cette fin de décennie, il est important pour toutes les organisations de regarder en arrière afin de voir ce qui a été fait correctement ou non.
Pour les Jays, la décennie 2010 a été bonne. Elle n’a pas été ponctuée de deux championnats comme celle des années 1990, mais elle a tout de même vu l’équipe se rendre en séries deux fois – soit deux fois de plus que lors de la décennie 2000.
Quand on regarde les jeux les plus importants, nous n’avons pas le choix de donner la palme au bat flip de Jose Bautista.
Il s’agit d’un jeu historique à la suite, on s’en souviendra, d’une septième manche de fou lors du match ultime de la Série de division de 2015 face aux Rangers du Texas. Bautista avait alors mis le point d’exclamation sur une comédie d’erreurs de la part de ses adversaires en frappant le deuxième circuit le plus important de l’histoire de l’organisation.
La raison pour laquelle ce jeu est sans aucun doute le plus important des Jays, c’est parce qu’il a une connotation historique. Depuis que Bautista a lancé son bâton, bien des choses ont changé. On se souviendra qu’il s’était mérité une droite sur le menton plus de six mois après ce fameux match d’octobre parce qu’il s’agissait d’un geste arrogant. Il a toutefois ouvert la voie à cette pratique sans que les fautifs de 2019 ne se méritent un coup de poing.
Avec la relève qui arrive du côté de Toronto, les partisans de l’équipe peuvent espérer que la décennie 2020 sera excellente. Il manque encore quelques lanceurs, oui, mais la fondation de joueurs de position est là. Vlad Guerrero Jr. a d’ailleurs donné un aperçu aux Montréalais de ce qui s’en vient avec un gros jeu en 2018 : son fameux circuit au Stade olympique.
