Troy Tulowitzki renaît grâce au baseball collégial

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Maxime Lauzier

Publié le 9 juin 2021 à 16h00

Après une fin de carrière qui ne s’est pas passée tout à fait comme prévu pour l’ancien arrêt-court, Troy Tulowitzki s’est posé plusieurs questions quant à son après-carrière et ce qu’il rêvait d’entreprendre, avec les capacités qu’il avait. Il a mis du temps à y réfléchir, mais il y est finalement parvenu.

L’ancien des Blue Jays de Toronto en est présentement à sa deuxième saison dans l’uniforme des Longhorns de l’Université du Texas, à Austin, en tant que co-entraîneur des frappeurs, et il ne regrette pas du tout sa décision. Celui qui a récolté deux Gants dorés et deux Bâtons d’argent alors qu’il était dans l’uniforme des Rockies du Colorado a vraiment pu s’épanouir dans la fonction qu’il occupe actuellement.

« À la fin de ma carrière, tous les chiffres et les données analytiques que je consultais chaque jour devenaient trop pour moi, » dit celui qui se faisait appeler Tulo durant sa carrière de joueurs, au USA TODAY. « Je voulais quelque chose de différent. J’ai toujours aimé le jeu collégial, et les voir jeunes, connaitre l’impact que tu peux avoir sur ces jeunes. »

Tulowitzki voit son poste comme un défi qu’il peut affronter au quotidien, l’idée de transmettre ses connaissances en tant que joueur à la prochaine génération de la MLB. Et il voit le changement qui a été apporté au jeu dans les dernières années : il constate que les joueurs sont de mieux en mieux préparés, plus doués, tant au marbre que sur le terrain.

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Mais ce qu’il remarque aussi, c’est le manque de sens du jeu des jeunes joueurs. « J’arrive à mieux penser le jeu, plutôt que d’avoir le tout planifié par un ordinateur. [… Les jeunes] perdent le sens du jeu. C’en est presque embarrassant. »

C’est un problème qu’il s’engage à corriger, dans son rôle de mentor auprès de ces joueurs.

Une perle rare dans le baseball professionnel

L’arrivée de Troy Tulowitzki chez les Longhorns constitue un de quelques anciens du circuit Manfred qui se sont ajoutés à une équipe collégiale pour travailler avec des jeunes. On pense notamment à Matt Holliday et Robin Ventura, qui sont maintenant à Oklahoma State, ou Scott Bradley, employé comme entraîneur-chef à Princeton.

Ce dernier appui Tulo à 100 %. « Tu peux entraîner, tu peux faire part de ton expertise. Tu peux aider les jeunes athlètes étudiants dans différentes sphères de leur vie », dit celui qui en est à sa vingt-quatrième saison dans le banc des Tigers de Princeton.

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C’est surtout vrai dans un circuit comme la Ligue californienne, où l’on voit très peu d’anciens joueurs prêter leurs connaissances aux joueurs de circuits mineures. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus du deux tiers (67 %) des présences au bâton lors d’une récente série de trois matchs se sont conclues en retraits sur des prises.

De bons lanceurs ou de mauvais frappeurs?

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