Troy Tulowitzki et les Jays, un mariage imparfait

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Maxime Lauzier

Publié le 29 mars 2020 à 14h12

Le passage de Troy Tulowitzki à Toronto a assurément suscité des réactions partagées chez les amateurs de l’équipe. D’un côté, il y a le fait qu’il a aidé les Blue Jays a créer un engouement autour de leurs activités.

Mais de l’autre, il y a le fait qu’il ait coûté très cher à l’organisation torontoise pour ce qu’il a été en mesure d’apporter. C’est du moins qu’explique Chris Henderson du Jays Journal.

https://twitter.com/JaysJournal/status/1244317981187981316

Lorsqu’il a été acquis via transaction en 2015, nul doute sur le fait que l’état-major de Toronto voyait encore Tulowitzki ce qui faisait de lui un joueur étoile. Parce qu’on a payé cher pour obtenir ses services.

Jeff Hoffman, Miguel Castro, Jesus Tinoco et Jose Reyes ont tous pris la route du Colorado pour que les Jays puissent mettre la main sur l’arrêt-court bien décoré. Ce qui, à l’époque, représentait un retour considérable pour un joueur de 31 ans.

En deux saisons et demi passées dans la Ville-Reine, l’Américain a failli à la tâche, comme le dénote Henderson. Ne frappant pas aussi bien qu’on aurait pu le souhaiter, il a terminé son parcours avec une ligne de frappe de .250/.313/.414 en 238 matchs, ne frappant que 36 circuits.

Ça a vite dégringolé pour un joueur qui avait été élu à cinq reprises au Match des étoiles entre 2010 et 2015, date de la fameuse transaction l’amenant au Canada.

Ce qui fait le plus mal là-dedans, c’est que le contrat accordé à Tulowitzki était si lourd que Toronto le paye encore à ce jour, lui devant 14 millions de dollars pour la saison à venir. Et il leur faudra payer 4 millions pour racheter son contrat l’an prochain.

Reste qu’on peut apprécier la contribution sur le plan notoriété qu’il a en partie amenée au baseball canadien.

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