Stephen Bronfman revient sur la construction de son stade

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Maxime Lauzier

Publié le 27 novembre 2019 à 8h00

De plus en plus, on peut sentir que la MLB est proche d’un retour à Montréal. Les Rays en arrachent dans les dernières années et leurs maigres foules au Tropicana Field sont des signes que la concession a besoin d’un changement. De plus, la construction du nouveau stade de baseball de Stephen Bronfman à Montréal ne passe pas inaperçue. Rappelons-nous que dès la fin de saison des Rays, le président du conseil de ville, Charlie Gerdes, avait déclaré que Montréal était le seul espoir de sauver le club.

«Je ne crois pas que les Rays puissent présenter des assistances locales assez élevées dans un nouveau stade, que ce soit à St Petersburg ou à Tampa. Le seul espoir de succès avec cette équipe dans notre région, c’est de partager la saison avec Montréal.» -Gerdes

Le journaliste Réjean Tremblay est allé à la rencontre de Bronfman et ce dernier a fait le point sur la construction du nouveau stade.

Ça va renouveler le quartier pour 100 ans. -Bronfman

En prenant l’exemple du Stade olympique à Montréal, Tremblay soutient que les propos de Bronfman sont bel et bien fondés. La construction du stade olympique, pour le bien ou le mal, a complètement donné un nouveau sens au quartier. La venue de nouvelles stations de métro aux alentours du stade en est un bel exemple.

Bronfman a aussi parlé de géothermie. L’édifice ne sera pas chauffé au mazoute, mais bien par géothermie. C’est donc par la chaleur et la fraîcheur de la terre elle-même qui servira au stade.

Bronfman a aussi mentionné que la construction du stade pourrait apporter beaucoup plus que le baseball. Selon lui, les Alouettes pourraient évoluer au stade, il pourrait y avoir des matchs de coupe du monde, une classique hivernale de la Ligue nationale, un événement de planches à neige, etc.

Tremblay a répété à maintes reprises lors de son passage au 91.9 sports qu’il était impressionné par l’attitude de l’homme d’affaires. Il affirme qu’il a plus entendu Bronfman comme un citoyen de la ville de Montréal, et non comme un business man.

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