Selon le propriétaire des Rays, Montréal est son seul espoir

Actualité

Maxime Lauzier

Publié le 30 septembre 2019 à 5h24

À Montréal, le sujet de la garde partagée avec les Rays de Tampa Bay a monopolisé les conversations baseball vers la fin du mois de juin.

Du côté de Tampa Bay, malgré les 96 victoires de l’équipe, ce sont les petites foules qui ont fait parler. Au coeur d’une course aux séries enlevante, les partisans de Tampa n’ont pas rempli le vieux Tropicana Field pour encourager l’équipe.

Ce qu’il faut savoir, c’est que cela n’a pas aidé Stuart Sternberg, le proprio des Rays, lors de ses rencontres avec la ville de St. Petersburg et le maire Rick Kriseman. Cela fait mal paraître l’organisation – plus qu’elle ne le paraît déjà.

Garde partagée, point de salut?

Ramenons-nous en juin. Lors de la conférence de presse qui a suivi l’annonce de la possible garde partagée, le proprio des Rays avait déclaré que le baseball n’était pas viable 81 jours par année à Tampa.

Selon Charlie Gerdes, président du conseil de ville de St. Pete, le propriétaire Sternberg n’aurait pas changé d’idée. Il aurait déclaré que son équipe, même si elle jouait ses matchs dans un stade neuf sur le bord de l’eau, ne pourrait pas jouer 81 matchs là-bas et qu’un déménagement au coeur de Tampa Bay n’y changerait rien.

Il a finalement déclaré que son point de salut, c’était de partager sa saison à Montréal.

Sternberg lit tout ce qui se dit sur le sujet dans les médias de Montréal et n’est toutefois pas prêt à laisser aller son équipe aussi facilement pour 81 matchs au nord de la frontière. Mais son pouvoir de négociation n’est pas le plus élevé non plus…

Les Montréalais sont prêts pour 81 matchs et Tampa ne l’est pas, selon son propre propriétaire. Si la ligue n’aime pas l’idée de la garde partagée (ou que l’idée ne passe pas auprès des joueurs), la solution est simple.

Source : Journal de Montréal

Tags:

Articles similaires