Dans le cadre de notre série de portraits sur le réseau de développement AAA de Baseball Québec, nous avons eu la chance de jaser à Yannick Powers, directeur AAA du programme du Phoenix CDQ et entraîneur de l’équipe 15U.
L’organisation est située dans le Centre-du-Québec est régionale et elle regroupe trois villes : Victoriaville, Drummondville et Trois-Rivières.
On sent, à parler avec Yannick, que l’importance des trois villes est une partie importante de l’identité de l’organisation du Phoenix. Autant sur le C.A. que dans le choix du personnel ou des joueurs, représenter les trois villes est important.
Mais en même temps, c’est un bon défi. Pourquoi?
Parce qu’on parle de jeunes qui jouent dans trois villes différentes et qui vont à l’école dans des endroits différents. S’entraîner ensemble, la semaine, n’est donc pas vraiment une option.
Et parce que certains athlètes n’ont pas forcément joué au baseball durant l’hiver (donc pas de sport-études en baseball à l’année), reprendre le rythme est aussi un défi avec lequel composer.
Mais l’organisation se compte quand même chanceuse de pouvoir compter sur de bons athlètes qui sont habitués de jouer à un haut niveau. Dans le Bantam, par exemple, le club est composé de 14 athlètes de niveau similaire, ce qui rend le tout plus facile pour l’organisation.
Et ce, même si ce n’était pas facile pour autant de faire des choix pour ce qui est de la composition de l’équipe. Après tout, même si le bassin de joueurs est plus petit pour le Phoenix que pour d’autres organisations, couper des gars n’est jamais facile.
C’est la même chose dans le Midget chez un club qui sera surtout reconnu pour son coup de bâton en 2025.
On surveillera, en 2025, des noms comme Abraham Jacob ou Isaac Cournoyer dans le Bantam ou même Maxime Therrien, William Chauvette et Thomas Levac dans le Midget. Mais l’emphase est sur l’équipe en général malgré tout.

Autant dans le Bantam que le Midget, l’objectif est clair : maximiser le développement des jeunes avant les résultats. On veut en faire des athlètes polyvalents pour la suite des choses.
Mais cela n’empêche pas les deux équipes d’espérer se rendre au moins en demi-finale et de jouer pour .500 en cours de saison.