Randal Grichuk est le joueur des Jays à qui Bo Bichette parle le plus

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Maxime Lauzier

Publié le 7 avril 2020 à 5h40

Chez les Jays, Randal Grichuk est souvent critiqué par les partisans. Reconnu comme un joueur assez inconstant et qui fonctionne par séquences, il peut s’attirer les critiques assez facilement.

Ceci dit, il ne faut pas oublier qu’il est présentement le joueur le plus propice à jouer dans le champ centre parmi les voltigeurs partants de l’équipe et que son coup de bâton fait de lui l’un des frappeurs les plus dangereux de l’équipe. Ce n’est pas pour rien qu’il s’est mérité un contrat de cinq ans évalué à 52 millions de dollars.

Une autre raison peut expliquer le fait qu’il soit si bien vu par l’organisation : il est un leader auprès de ses jeunes coéquipiers. C’est du moins le cas pour Bo Bichette, qui a affirmé récemment qu’il parlait beaucoup à Grichuk depuis la suspension de la saison de la MLB.

Depuis le début de l’arrêt du jeu, j’ai probablement parlé à Grichuk plus qu’à n’importe qui.

– Bo Bichette

Il a aussi avoué, lors d’une entrevue radio à Sportsnet, ne pas beaucoup parler à Vladdy Junior parce que présentement, puisqu’il ne se passe rien, il n’ont rien à se raconter. Il faut dire que Guerrero Jr. ne parle pas beaucoup anglais non plus…

https://twitter.com/FAN590/status/1247126391579181059

Outre Grichuk, Bichette peut aussi se tourner vers son père, Dante Bichette. L’ancien des Rockies sait comment le baseball majeur marche et, en plus d’être là pour son fils, il a agi à titre d’entraîneur invité au camp des Jays.

Il faut simplement espérer qu’il ne va pas lui demander de se pratiquer d’une manière différente que celle exigée par son gérant comme certains athlètes le font.

Au cours de l’entrevue, il a aussi affirmé ceci :

  • Il n’était pas plus informé que les gens par rapport à la suspension des activités. Il a commencé à s’en douter quand la NBA a agi… et il a trouvé ça weird de jouer alors que l’Arizona ne pouvait pas en raison de la suspension des activités ;
  • Si sa saison morte 2018-2019 était consacrée à s’améliorer défensivement, il voulait maintenir son rythme lors de la plus récente période morte ;
  • Pour lui, aider l’équipe à gagner est ce qui a de plus important.

Et c’est ce qu’il faut retenir de la mentalité des Jays. Avant de partir chez lui, il a eu la chance de parler à plusieurs coéquipiers et tous les joueurs lui ont dit qu’ils avaient le sentiment d’avoir construit quelque chose de spécial au cours de la saison morte et lors du camp.

Les gars y croyaient. Pourront-ils transporter cette énergie-là si la saison devait recommencer au mois de mai en Arizona? À voir.

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