Le 16 décembre dernier, CC Sabathia et les Yankees de New York trouvaient un terrain d’entente sur les bases d’une saison et 10 millions de dollars. Le contrat comprend aussi une clause complète de non-mouvement – c’est-à-dire que les Yankees ne pourront pas échanger l’artilleur gaucher sans son consentement complet. Tout ceci me faisait dire à la fin de décembre que Sabathia souhaitait sûrement terminer sa carrière à New York dans son plus profond for intérieur.
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Bien que certains m’aient targué de pousser trop loin ma théorie du « Yankee un jour, Yankee toujours », j’ai aujourd’hui la confirmation, de la bouche même du principal intéressé, que je n’avais pas totalement tort. À l’occasion du podcast R2C2 du Players Tribune, Sabathia a affirmé qu’il avait New York en tête tout le temps – même quand d’autres options sont devenues plus sérieuses. Même lorsque les Blue Jays ont démontré de l’intérêt plus sérieusement à son égard, ils étaient loin d’être sur son radar.
Pour écouter le podcast, c’est ici.
Mais au-delà d’avoir eu les Yankees en tête, pourquoi Sabathia ne serait-il pas allé à Toronto? Pourtant, l’ancien DG des Indians, Mark Shapiro, qui en avait fait un choix de première ronde, est maintenant dans l’organisation de la Ville-Reine. Le fit était bon.
Mais non. Lorsque questionné par Ryan Ruocco s’il avait imaginé lancer contre l’alignement des Yankees à ce moment, sa réponse a été brutale, mais honnête.
Non, absolument pas! C’est pourquoi je ne serais jamais devenu un Blue Jays. Si je devais lancer dans l’Est, c’était pour le faire dans la meilleure équipe. Je n’allais pas venir au Yankee Stadium et me faire botter le derrière. – CC Sabathia
Ça a le mérite d’être clair, non? Quoi qu’il en soit, la patte gauche semble être toujours demeurée sûre que les choses allaient débloquer pour lui dans le Bronx. Et tant mieux s’il est heureux, et tant mieux si ça le pousse à donner une autre année de qualité aux Yankees – lui qui a été une partie importante de la rotation autant en saison régulière qu’en séries d’après-saison en 2017.
