Montréal : un partisan soulève l'idée d'un stade sans estrades

Actualité

Maxime Lauzier

Publié le 6 juillet 2020 à 8h00

Quand on s’imagine le retour des Expos, que ce soit à temps partiel ou à temps plein, on s’imagine aller dans un beau stade neuf au centre-ville afin de voir le club jouer. Dans un monde idéal, un toit rétractable serait de la partie.

Cependant, ce ne serait pas le plan de tous. Sylvain Raymond, qui est un partisan de balle âgé de 40 ans, aimerait voir la MLB y aller d’une autre manière en ce qui a trait au nouveau stade à venir.

Pour lui (sans avoir de grandes attentes), construire un stade avec un toit et où les partisans ne pourraient pas aller serait la stratégie à adopter.

C’est ce que rapporte Benoît Rioux, qui travaille pour l’Agence QMI, après l’avoir contacté.

https://www.facebook.com/benrioux/posts/10157022487071428

Voici, pour les intéressés, le lien de sa lettre ouverte.

Sylvain Raymond voit plutôt, de son côté, l’idée de soulever un débat afin de se questionner sur la place des partisans dans le baseball d’aujourd’hui.

Parce que les partisans n’assistent que rarement à un événement en personne, il veut mettre l’emphase sur des revenus de la télévision, ce qui se veut le nerf de la guerre.

Notre concept propose de mettre le focus sur les éléments visibles lors des télédiffusions afin de maximiser la valeur des marques commanditaires visibles par les téléspectateurs, qui n’auraient dorénavant d’autres choix que de consommer le produit baseball devant leurs écrans.

– Sylvain Raymond en entrevue avec Ben Rioux

Selon lui, l’argent irait à la bonne place, soit sur le terrain pour se payer des bons joueurs.

Il faut toutefois se demander ce qui pourrait justifier de payer pour amener une équipe, de payer pour un stade si les partisans ne peuvent pas y aller. On peut aussi se demander pourquoi les joueurs signeraient à Montréal, dans un autre pays, si c’est pour jouer à huis clos.

L’idée ne passera pas au conseil, mais il a raison sur le fond : concentrer sa publicité sur les écrans (ou du moins améliorer l’offre), d’un point de vue économique, ça demeure l’avenir.

N’en reste pas moins qu’il ne faut pas tuer l’expérience réelle pour autant.

Tags:

Articles similaires