Ligue Frontière à Montréal : le milieu d’affaires doit se réveiller

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Pascal Harvey

Publié le 1 février 2025 à 8h30

De passage sur les ondes de TVA Sports afin de participer à l’émission animée par Jean-Charles Lajoie, le chroniqueur du Journal de Québec, Jean-Nicolas Blanchet, demande aux politiciens et à la communauté d’affaires de la métropole québécoise de se mobiliser et concrétiser ainsi le projet d’attirer la Ligue Frontière à Montréal.

S’inspirant des succès retentissants des Capitales de Québec, Montréal pourrait connaître du succès sur le terrain et au guichet en utilisant un modèle d’affaires similaire à l’équipe qui accumule les bons coups depuis quelques décennies déjà à Québec.

Rare que Montréal s’inspire de Québec me direz-vous, mais le temps n’est pas à l’orgueil mal placé si les amateurs de baseball de Montréal veulent se mettre du baseball de qualité sous la dent en poursuivant, en parallèle, leur rêve de voir un jour les Expos et le baseball majeur se repointer le nez au Québec.

Bien des amateurs lèvent le nez sur le calibre de la Ligue Frontière, mais ils se privent inutilement de jeux spectaculaires et de performances de certains joueurs qui attirent les regards des équipes des Majeures, car à chaque année, des athlètes évoluant dans le baseball indépendant graduent dans le calibre AA ou AAA afin de rendre encore plus envisageable leur percée vers les grandes ligues.

En plus, à Québec comme à Trois-Rivières, c’est l’occasion de voir évoluer de bons joueurs québécois.

Blanchet exhorte les décideurs de Montréal de se lancer dans l’aventure et ainsi créer un buzz autour d’une nouvelle concession qui rivaliserait avec les Capitales, mais aussi les Aigles de Trois-Rivières et les Titans d’Ottawa.

Le chroniqueur a aussi profité de la tribune qui lui était offerte pour vanter la façon de faire des dirigeants des Capitales d’utiliser à la base un stade plutôt vétuste tout en y apportant des modifications au fil du temps. L’ajout d’un dôme permet la pratique du baseball (en mode apprentissage) bien au-delà de la saison estivale et donne l’opportunité à des jeunes et moins jeunes de s’adonner à d’autres disciplines, favorisant ainsi les bonnes habitudes de vie.

Oui, les Capitales c’est une grosse affaire à Québec et il n’y a aucune raison que la Ligue Frontière ne puisse pas connaître autant de succès à l’autre bout de la 20.

Cependant, une équipe de baseball, ça ne pousse pas dans les arbres. Des efforts doivent être mis en place afin de convaincre les dirigeants du circuit d’ajouter une quatrième équipe canadienne à la division Est.

La construction d’un nouveau stade d’une cinquantaine de millions de dollars permettrait de se rendre visible et de cocher plusieurs cases du cahier des charges facilitant la venue d’une équipe à Montréal. Est-ce que ça passe par un partenariat public-privé? Possible, mais je suis d’avis qu’une contribution venant à 100% de la communauté d’affaires montréalaise passerait mieux aux yeux des contribuables, dont le fardeau fiscal est suffisamment lourd en ce moment.

L’exemple de Québec semble être celui à suivre en débutant par la contribution de l’entreprise Canac, qui voit son nom inscrit en grosses lettres sur les murs de l’édifice appelé jusqu’en 2016, stade municipal.

Le débat est relancé et l’idée de voir la rivalité Québec-Montréal passer par des matchs de baseball chaudement disputés entre les équipes représentants les deux villes me plaît. Reste à voir quels seront les échos au sein des gens d’affaires qui peuvent faire une différence financièrement parlant. Les inspirations sont nombreuses et pas très loin.

Tags:

Aigles de Trois-Rivières, Capitales de Québec, Ligue Frontière, Titans d'Ottawa

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