Les meilleurs joueurs de deuxième but de l'histoire des Blue Jays

Voici la suite de notre série sur l’histoire des Blue Jays. Nous voici déjà rendu à la position de joueur de deuxième but.

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Les Blue Jays ont eu quelques bons joueurs de deuxième but au cours de leur histoire. Le plus grand de tous a été Roberto Alomar. Personne ne se doutait qu’il aurait une si glorieuse carrière. Alomar a une plénitude d’honneurs à son actif. Le plus grand de tous est d’avoir fait son entrée au Temple de la renommée en juillet 2011 et ainsi faire partie des immortels du baseball. Il a remporté deux Séries mondiales en 1992 et 1993, remportant le titre de MVP de cette même série en 1992. À chacune de ses saisons avec les Jays, il a remporté le Gant doré pour son excellence en défensive. Il a aussi gagné le Bâton d’argent en 1992. Il a amassé une impressionnante fiche de .307, 832 coups sûrs, 152 doubles, 36 triples, 55 circuits, 342 PP et volé 206 buts. Tout ça en plus d’exceller en défense. Le #12 a été retiré par les Blue Jays. Il a son nom aussi sur l’anneau d’honneur au Rogers Centre, honneur qu’il a reçu en avril 2008.

Mon deuxième choix est le regretté Damaso Garcia. Garcia a connu une belle carrière de sept saisons entre 1980 et 1986. Le 15 avril dernier, il rendait l’âme face à la maladie au jeune âge de 63 ans. En défensive, il était plutôt un joueur moyen. Par contre, sa force était son coup de bâton. Il était le joueur de deuxième but des Jays lors de leur première conquête du championnat de l’Est en 1985. Il a amassé une fiche de .283, 1028 coups sûrs, 172 doubles, 32 circuits et 296 PP en plus de 194 buts volés. Il a connu sa meilleure saison en 1982 avec une fiche de .310, 185 coups sûrs, 32 doubles, 42 pp et 54 buts volés. RIP Damaso Garcia.

Mon troisième choix est Aaron Hill. Hill est un produit des Blue Jays qui a évolué à Toronto de 2005 à 2011. Hill était un joueur fiable au deuxième coussin ayant un bon coup de bâton. Il a commis 47 erreurs en sept saisons. En 2007 et 2009, il a mené la Ligue américaine pour les assistances avec 560 et 484. Il a remporté la palme du retour de l’année en 2009. En 158 matchs, il a frappé pour .286, 195 coups sûrs, 37 doubles, 36 circuits et 108 PP.

Mon quatrième choix est Orlando Hudson. Le « O Dog » comme on le surnommait, a joué pour les Jays pendant quatre saisons de 2002 à 2005. En défensive, il a commis 34 erreurs, remportant un Gant doré en 2005. Il a terminé avec le meilleur pourcentage en défense avec .991 dans la Ligue américaine. En attaque, il a cumulé une fiche de .270, 437 coups sûrs, 88 doubles, 23 triples, 35 circuits et 201 PP. Il est également un produit de l’organisation des Jays.

Mon cinquième choix a été blessé plus souvent qu’à son tour avec des blessures récurrentes au genou. Lorsqu’il était en santé, il était un joueur électrisant, j’ai nommé Devon Travis. Travis a joué avec les Jays de 2015 à 2018. En quatre saisons, il a commis 30 erreurs. Un joueur qui était fiable en défensive. De plus, il avait un bon coup de bâton. Il a cumulé une fiche de .274, 320 coups sûrs, 78 doubles, 35 circuits et 153 PP. Il a connu sa meilleure saison en 2016 avec une moyenne de .300, 123 coups sûrs, 28 doubles, 11 circuits et 50 PP en seulement 101 matchs. Malheureusement, cette grave blessure au genou a mis un terme à sa jeune carrière de quatre saisons.

Mentions honorables

J’ai quatre joueurs pour cette section. Le premier est le joueur de deuxième but au tout début de leur histoire, le canadien Dave McKay. Il a joué pour les Jays de 1977 à 1979. En 287 matchs, il a frappé 208 coups sûrs. On l’a surtout vu comme entraîneur au premier coussin pendant plusieurs saisons à Saint-Louis.

John McDonald a passé sept ans à Toronto. Il était excellent en défensive et avait des mains très sures. Il pouvait évoluer partout à l’avant-champ. En attaque, il a frappé pour .243, 325 coups sûrs et a produit 140 points.

Homer Bush a joué quatre saisons de 1999 à 2002. En 305 matchs, il a frappé 320 coups sûrs, 47 doubles et 102 PP avec une moyenne de .283.

Le dernier et non le moindre, le sympathique et loufoque japonais Munenori Kawasaki. « Kawa » était un joueur marginal. Par contre, il amenait une joie de vivre dans le vestiaire et sur le terrain. Il pouvait jouer aussi ailleurs dans l’avant-champ. De 2013 à 2015, il a participé à 185 matchs et frappé 123 coups sûrs. Quel personnage! En terminant, un clip du genre de personnalité qu’il avait!