Les Marlins de Miami ont terminé la dernière saison avec une fiche de 62 victoires contre 100 défaites.
Avec un tel rendement, on aurait pu s’attendre à ce que la direction du club fasse des efforts afin d’améliorer la situation et donner ainsi espoir à son nouveau gérant, Clayton McCullough.
Pourtant, il n’en est rien. Les Marlins sont la seule équipe à ne pas avoir dépensé un sous sur le marché des joueurs autonomes. La signature de quelques joueurs de talent aurait pu leur donner des chances de ne pas terminer dans la cave du classement de leur division en 2025, mais ce n’est pas le cas et la formation floridienne terminera encore une fois bonne dernière dans une division qui compte les Phillies, les Braves, les Mets et les Nationals.
Mais qui veut jouer à Miami par les temps qui courent? Au fond, peut-être que les dirigeants des Marlins ont essayé et n’ont rien récolté. C’est possible, mais il permis d’en douter.
En 2020, les Marlins avait innové en nommant, pour la première fois de l’histoire, une femme au poste de directrice générale. Kim Ng marquait alors l’histoire, mais les résultats n’ont pas été au rendez-vous (même si l’équipe a fait les séries en 2023) et les deux parties ont décidé de mettre un terme à leur association en 2024.
Peter Bendix, le président des opérations baseball, n’est certainement pas l’homme le plus populaire au sud de la Floride ces temps-ci, car son équipe vivra de longs étés d’ici à ce que les choses s’améliorent.
Ceci n’est pas la meilleure façon de rassurer les partisans du club qui tentent de garder espoir malgré les déboires connus en 2024.
En 2025, les Marlins présenteront un alignement dépourvu de vedettes et comptant sur des joueurs qui voudront prouver des choses sur le terrain. Les chances de surprendre au sein d’une division aussi compétitive sont quasi nulles. Les Nationals de Washington, une équipe en ascension, verront leurs efforts récompensées en devenant plus compétitifs, alors que le rendement des Marlins devrait faire du surplace ou au pire, se dégrader.
Une autre saison d’au moins 100 défaites attend donc les partisans des Marlins et rien n’indique que le portrait changera au cours des prochaines saisons. Si cette formation a connu une année de misère sous les ordres de Skip Schumaker, il ne faut pas s’attendre à mieux avec la venue d’un nouveau gérant.
Les défis qui attendent Clayton McCullough sont titanesques et il ne pourra compter sur l’appui de ses patrons, qui n’ont absolument rien fait afin d’améliorer cette équipe qui se donne des allures de White Sox de la Nationale.
Heureusement pour nous, nous pourrons surveiller les prouesses d’Otto Lopez, qui ne devrait pas avoir de difficulté à demeurer à Miami toute la saison. En 2024, Lopez a prouvé qu’il a sa place dans les Majeures et il constituera une valeur sûre pour son nouveau gérant, qui pourra compter sur lui peu importe la situation.
Avec les mésaventures vécues par les Rays de Tampa Bay et l’inaction des dirigeants des Marlins de Miami, le baseball aura un drôle de goût en Floride, cette saison. Disons que les équipes de cet état ont déjà vécu des jours plus paisibles.
Bravo à la direction des Marlins qui remporte la palme dans la catégorie « Je m’en fous » et bonne chance au nouveau gérant Clayton McCullough.