On peut dire qu’il en a vu des routes et des clubhouses différents cette année Travis d’Arnaud.
Du chemin, il en a fait cette saison. Des gens, il en a connu. Des gérants, il en a vu.
En l’espace de 12 jours, Travis d’Arnaud a vécu toute une aventure. Il est passé des Mets aux Dodgers aux Rays. Il est donc passé d’une équipe qui ne fait pas les séries, à une qui n’avait aucune adversité à une formation qui a tout donné et qui passe maintenant à l’étape suivante.
En fait, le 28 avril dernier, les Mets ont désigné pour assignation le receveur, eux qui avait manqué la campagne 2018 à la suite d’une opération Tommy John. Au bâton, lors de ses 10 premiers matchs à son retour, il avait été 2-en-23. Sa défensive? Laborieuse. On peut à la limite comprendre la décision des Mets, mais d’Arnaud ne savait pas trop ce que l’avenir lui réservait.
Choix de première ronde, les blessures ont miné sa carrière et sa valeur… Rappelez-vous, il avait été au centre de deux échanges pour amener des gagnants du Cy Young, soit Roy Halladay aux Phillies à partir de Toronto et R.A. Dickey des Mets à Toronto. Bref, une belle valeur. Par la suite, avec toutes les blessures, il est un peu devenu le souffre-douleur de tout le monde. Celui qui se faisait barouetter d’une formation à l’autre.
Le pire, c’est que d’Arnaud n’était pas nécessairement l’heureux élu ou l’homme de confiance des Rays. Il était plutôt un plan d’urgence après que Mike Zunino se blesse. Tampa Bay devait réagir vite et c’est ce qu’ils ont fait.
Au final, Travis d’Arnaud a récupéré sa forme et a su aider les Rays à terminer la saison avec 96 victoires avec un 1.8 fWAR en 92 parties jouées. Mais surtout il a été une pièce maîtresse de la victoire lors du match suicide contre les A’s d’Oakland.
C’est fou comment la vie parfois nous mène à des endroits les plus surprenants.
D’un avenir incertain, il est devenu un morceau important de la quête des Rays.
10e manche
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