Larry Walker attendra un an de plus (et ce n'est pas si grave)

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Maxime Lauzier

Publié le 30 juillet 2020 à 14h00

Le voltigeur Larry Walker a été intronisé au Temple de la renommée du baseball en janvier dernier, mais comme on le sait, la cérémonie, qui devait avoir lieu dimanche dernier a été remise à juillet 2021.

Walker a attendu dix ans pour se faire élire à Cooperstown. Et ce ne sera pas une année de plus qui le rendra impatient.

« La remise de l’événement sera effectivement la meilleure décision à prendre [compte tenu des circonstances], » remarque Walker, en entrevue avec la Canadian Press. « Et ça ne me dérange pas du tout. La décision me convient. »

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Celui qui a été nommé le meilleur joueur de la Ligue nationale en 1997 ira rejoindre l’Ontarien Ferguson Jenkins au Temple de la renommée, étant les deux seuls Canadiens y faisant partie.

Il a même proposé à la MLB, à la blague, de conserver l’événement cette année pour ne pas avoir à réciter son discours devant une grande foule tellement il se sent nerveux. Ils étaient 55 000 à assister à l’intronisation, l’année dernière.

Sa carrière de 17 ans dans les Majeures, divisée entre les Cardinals, les Rockies et les Expos, n’est pas passée inaperçue : trois fois champion frappeur, sept Gants dorés et cinq apparitions au Match des étoiles, pour aller avec son titre de MVP.

Il n’y croit toujours pas

Sept mois après avoir reçu l’annonce de la ligue qu’il se rendait à Cooperstown, Walker n’en revient toujours pas. Jusqu’au jour où il a appris la nouvelle, Walker demeurait douteux de recevoir l’appel.

Étant à sa dernière année d’éligibilité à être sélectionné parmi les plus grands joueurs de balle de l’histoire du sport, il était – et demeure – sous le choc. « Je me sens toujours comme si ce n’était pas arrivé pour vrai, donc je crois que ça ne m’a pas frappé encore, » explique-t-il. « Dans ma tête, je suis toujours le même gars. Rien n’a changé. »

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