La retraite pour Russell Martin?

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Maxime Lauzier

Publié le 22 août 2019 à 8h00

Russell Martin a 36 ans. Les années passent, inlassablement. Après une carrière déjà bien remplie, le receveur des Dodgers se pose la question de savoir s’il doit rempiler ou pas. Rien n’est moins sûr selon son propre aveu.

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L’obstacle est davantage mental que physique

En marge de la série contre son ancienne équipe, les Blue Jays de Toronto, il a déclaré :

«Je sais que physiquement, je suis encore capable. Mais aurai-je toujours le désir de jouer? Vais-je apprécier ce que je fais quotidiennement? Je ne sais pas». – Russell Martin au Journal de Montréal

Son corps semble vouloir suivre, c’est ce qu’il affirme en tout cas. Cependant, il admet qu’il est plus facile de trouver la motivation quand on joue pour une équipe qui aspire à la victoire finale. Mais les postes sont rares, alors forcément, rien n’est sûr dans son cas.

« Il faudra voir comment cette campagne se conclut. J’aime le baseball, mais surtout le pratiquer. J’apprécie vraiment la compétition. Donc, se retrouver au sein d’une telle équipe est plaisant, mais si je n’étais pas dans une formation gagnante, j’aurais à être sélectif au moment de choisir l’endroit où je veux jouer, a-t-il poursuivi. Ça doit être l’alliance parfaite et qui sait s’il y aura un poste disponible? Beaucoup de facteurs peuvent influencer ma décision. C’est possiblement ma dernière année.»

Martin
Capture d’écran : MLB

Une fin de contrat rêvée

Russell Martin profite donc de sa dernière année d’un contrat de 82 millions de dollars signé avec la franchise canadienne. Dans l’ombre du virevoltant Will Smith, il frappe modestement (.211 de moyenne), mais fait son boulot correctement derrière le marbre (déjà 67 rencontres disputées), préparant sereinement les séries d’automne avec la franchise de Clayton Kershaw et compagnie.

Également, il éprouve un réel plaisir à finir sa carrière là où elle a commencé :

«Je ne voulais pas réellement partir. C’est une très belle ville. Los Angeles est incroyable, la météo est excellente, les partisans aussi. C’est un excellent lieu pour jouer au baseball».

La porte est toujours ouverte, mais Martin semble poser ses conditions : il n’acceptera pas n’importe quoi, car ce qu’il veut, c’est avoir du plaisir. Qui peut le lui reprocher?

Source : Journal de Montréal

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