Justin Verlander assume son caractère particulier sur le terrain

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Maxime Lauzier

Publié le 3 octobre 2019 à 5h00

Parlez-moi de ça les joueurs qui assument leurs défauts. On se rappelle cette année que Noah Syndergaard a chialé pas mal afin de ne pas lancer avec Wilson Ramos comme receveur. Le tout avait fait les manchettes et passablement jaser. Bref, Syndergaard paraissait comme un bébé.

Le truc, sans le défendre, c’est que la position de lanceur est relativement difficile et que ça se passe beaucoup dans la tête. Pour qu’un duo de receveur/lanceur fonctionne de façon optimale, il faut que le lanceur soit à l’aise avec le receveur. Si ce n’est pas le cas, ça risque d’être pas mal difficile pour la suite des choses.

Cela dit, je pense quand même que dans l’histoire de Syndergaard, le principal intéressé aurait pu mettre un peu d’eau dans son vin. C’est d’ailleurs ce que fait le futur membre du Temple de la renommée, Justin Verlander.

L’artilleur des Astros reconnait qu’il est difficile à «catcher» sur le terrain. Que son caractère dit bouillant peut parfois avoir le dessus et qu’il doit se faire calmer par quelqu’un. La plupart du temps, c’est le rôle du receveur de bien gérer les émotions de son lanceur.

Dans sa carrière, Verlander en a vu des receveurs. Certains sont restés relativement «longtemps», d’autres n’ont pas fait long feu. Puis, il y a eu Robinson Chirinos chez les Astros qui est devenu le premier vrai receveur personnel de la carrière de Justin Verlander.

https://twitter.com/Chandler_Rome/status/1179490024229933056

Aujourd’hui, vous ne verrez plus – ou que très rarement – Verlander sur la butte sans voir la grille de Chirinos derrière le marbre. Un ne va pas sans l’autre. Chirinos a su être l’effet calmant, mais surtout le receveur assez en contrôle pour aider Verly et ses émotions.

« La plupart du temps, j’ai juste l’impression qu’il a besoin de ralentir et de prendre une grande respiration. » – Chirinos

Parfois, un petit moment de répit, c’est tout ce que ça prend.

« Parfois, tout ce dont j’ai besoin c’est une belle voix calme. Je n’ai pas besoin d’un maniaque sur la panique. » – Verlander.

C’est peut-être ça le secret du succès de Verlander justement.

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