Jim Piersall : joueur de baseball prolifique et bipolaire

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Maxime Lauzier

Publié le 30 janvier 2019 à 4h30

Comme vous le savez, aujourd’hui est la journée Bell cause pour la cause, qui lutte contre la stigmatisation liée à la maladie mentale.

Bell cause pour la cause existe depuis plusieurs années déjà et est devenu figure dominante en lien avec la sensibilisation et le non-jugement face aux problématiques de santé mentale. Je tente toujours de faire ma part comme je peux et aujourd’hui je trouvais important de participer, à ma façon, à cette merveilleuse initiative.

Voici l’histoire de Jim Piersall, une ancienne gloire de la MLB qui était atteint de bipolarité.

Le meilleur comme le pire

James Anthony Piersall (14 novembre 1929 – 3 juin 2017) est un ancien joueur de champ centre qui a joué dans les Majeures de 1950 à 1967. Il a connu une belle carrière, faisant partie deux fois de l’équipe d’Étoiles et remportant deux gants d’or. Piersall a été intronisé en 2010 au temple de la renommée des Red Sox de Boston, équipe avec laquelle il a débuté sa carrière. Cependant, Jim Piersall demeure surtout connu en raison de son trouble de bipolarité.

Jim Piersall in Fenway
Jim Piersall au début de sa carrière – Photo : P.J. Carroll Associated Press

Plusieurs incidents

Le tout a débuté le 24 mai 1952 alors qu’avant un match contre les Yankees de New York il s’est battu à mains nues contre son adversaire, le joueur d’avant-champs Billy Martin. Puis, peu après la mêlée, le voltigeur s’est chamaillé avec son propre coéquipier dans l’abri des joueurs. Après quelques incidents de la sorte lors des jours suivants, les Red Sox l’ont envoyé dans les mineures le 28 juin de la même année, là où aussi, son comportement était étrange. L’athlète originaire du Connecticut a été interné dans un hôpital psychiatrique du Massachussetts plusieurs semaines et a manqué le reste de la saison.

Tout au long de sa carrière, plusieurs autres événements peu glorieux sont survenus. Parfois, il parlait au fantôme de Babe Ruth au Yankee Stadium et il est déjà arrivé au bâton en jouant du « air guitar » déguisé en Beatles. En 1963, afin de célébrer son 100e coup de circuit en carrière, Piersall a contourné les buts en courant à reculons. Il se querellait régulièrement avec les officiels, ses coéquipiers ou ses entraîneurs.

Jim Piersall sautant au marbre
En toute extravagance – Photo : itspronouncedlajaway.com

Le tout s’est poursuivi durant son après-carrière, tant en tant qu’entraîneur de baseball ou commentateur télé.

Fear strikes out

Piersall est connu par plusieurs pour le film de 1957, Fear strikes out, adaptation d’un livre du même nom paru deux ans plus tôt. Dans ce film relatant sa vie, le joueur s’est éventuellement dissocié du film, trouvant que son père était trop relié directement et à blâme de son comportement.

Jim Piersall en excès de colère
Lors d’un excès de colère Photo : itspronouncedlajaway.com

Un trouble similaire, mais différent

Personnes n’est à l’abri d’éprouver des problématiques de santé mentales dans sa vie. On connait pratiquement tous une personne qui a subi une dépression, un burn-out, ou encore, vit au quotidien avec un trouble de santé mentale, si ce n’est pas soi.

Je suis tombé sur par hasard sur cette jeune femme fortement inspirante, vivant avec un Trouble de la personnalité limite. Pour en apprendre plus sur le TPL, aussi appelé Borderline, je vous joins ici le lien vers sa page facebook et aussi le lien de l’hôpital psychiatrique Douglas sur cette problématique. Bonne lecture.

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