En mars dernier, les Mariners ont offert une fleur à Ichiro en lui permettant de jouer les deux premiers matchs de la saison régulière chez lui, au Japon. Ainsi, la légende a pu se retirer devant les siens, ce qui a donné lieu à beaucoup d’émotion.
Toutefois, il y a eu un dommage collatéral : Ichiro n’a pas pris sa retraite devant ses partisans de Seattle, ceux qui l’ont aimé et soutenu depuis 2001. C’est la raison pour laquelle une cérémonie a eu lieu hier soir pour celui qui travaille encore pour l’organisation.
Pendant cinq minutes, Ichiro a déclaré son amour aux partisans de Seattle. Il l’a fait en anglais, lui qui a toujours eu besoin d’un traducteur, ce qui a semblé avoir fait plaisir aux partisans.
Pour lui, Seattle est devenu sa maison. À titre de premier joueur de position japonais à faire le saut dans les Majeures, il est conscient qu’il y avait un risque, mais il est heureux d’avoir relevé le défi. « Il n’y avait jamais eu de joueur de position du Japon et vous en avez eu un de 27 ans qui était petit, maigre et inconnu. Vous aviez toutes les raisons du monde de ne pas m’accepter, mais vous l’avez toujours fait… même après mon départ. J’en suis reconnaissant, » a-t-il déclaré à la foule.
Ichiro, qui travaille pour l’organisation, est encore un modèle pour les Mariners. Tous les jours, il est là pour les gars afin de lancer lors des pratiques au bâton ou d’aider les joueurs de la façon dont ils en ont besoin.
Il fait partie des meubles, il va sans dire.
« On se voit à Cooperstown »
Comme dans chaque cérémonie, il y avait des invités. Pour celle de Suzuki, il y avait Edgar Martinez et Ken Griffey Jr. Les deux légendes, qui ont joué avec le voltigeur de droite au tournant des années 2000 et 2010 respectivement, ont eu de bons mots pour lui.
Le président des Mariners a terminé son discours avec un « On se voit à Cooperstown » bien senti.
Ce match avait vraiment des allures de retour vers le passé puisque Felix Hernandez en a lancé une grosse pour ses Mariners. Le King n’a donné qu’un seul point en sept manches de travail et il a passé quatre Sox dans la mitaine.
Malheureusement pour lui, même si Seattle a mis la main sur ce match, il n’a pas été crédité de la victoire puisque le deuxième point des siens est survenu en 10e manche.
Source : MLB
10e manche
- Du grand Kevin Pillar.
- Les Padres n’ont pas le numéro des Rockies, mais ils ont celui du Coors Field.
- Et de 30 pour l’homme aux 300 millions de dollars.
