Qui aurait cru, en pleine pandémie liée au coronavirus, que l’histoire entourant l’organisation des Astros allait refaire partie de l’actualité?
Pourtant, grâce à l’ex-Astros Evan Gattis, nous laissons de côté la COVID-19 pour quelques paragraphes question de ressasser cette histoire placée à l’arrière-plan depuis plusieurs semaines maintenant.
Celui qui n’a pas foulé un losange depuis 2018 et qui à l’époque avait été l’un des premiers ex-coéquipiers de Mike Fiers à vivement lui reprocher son rôle de sonneur d’alarme, sort de l’ombre.
En effet, Gattis s’est porté acquéreur du dernier verre d’un nombre limité spécialement produits pour un restaurant de Houston appelé The Flying Saucer.
Le message est clair
Ce fameux verre porte la photo de Fiers, maintenant membre des A’s, et l’inscription non équivoque snitches get stitches ou ceux qui parlent trop s’attirent des coups (points de suture). Gattis s’est empressé de mettre en évidence son dernier achat sur son compte Twitter, élargissant encore plus le fossé qui existe dorénavant entre les deux hommes.
Rappelons que Fiers a été le premier à briser le silence permettant de faire la lumière sur le stratagème de tricherie instauré par les Astros de Houston.
Plusieurs ont félicité son geste, mais il s’est aussi fait plusieurs ennemis dont l’ex-Expos Pedro Martinez et Jessica Mendoza du réseau ESPN.
Gattis retombera bientôt dans l’anonymat tandis que Fiers reprendra le collier à Oakland au retour de la crise. Les deux ont été coéquipiers chez les Astros durant trois saisons.
Il faut croire que le courant ne passait déjà pas entre les deux hommes à ce moment. En 2017, Fiers a conservé une moyenne de points mérités de 6.23 alors que Gattis était derrière le marbre, et ce, en huit départs.
Gattis remet les choses en perspective
À sa défense, Evan Gattis ne souhaitait pas tourner le couteau dans la plaie et trouvait cette histoire de verre plutôt drôle. Depuis, il a écrit à Fiers et ne souhaite pas de mal à son ex-coéquipier qui, rappelons-le, a été victime de menaces de mort.
