Justin Verlander demeure un athlète et un humain que j’admire. Comme on dit dans le jargon, c’est un vrai. Un gars authentique qui n’a pas peur des mots et des représailles. Pendant la journée dominicale, JV a joué une joute «contre Rob Manfred» sur les réseaux sociaux et il semble avoir décroché un beau gain. Même s’il peut se mettre parfois les pieds dans les plats, ses propos sont souvent véridiques.
Le commissaire de la MLB, Rob Manfred, a déposé une phrase qui n’est pas tombée dans le vide au sujet de la «masse salariale» des franchises de son circuit. Monsieur Manfred ne croit pas que le «payroll» est une bonne mesure pour définir le succès qu’une équipe aura ou à quel point elle fait des efforts pour avoir du succès. Sans tarder, Verlander a rétorqué au commissaire et disons qu’il touche un excellent point.
Enfin, nous sommes sur la même page. Donc on retire la taxe de luxe. – Verlander
La taxe de luxe (un plafond salarial déguisé) est imposée par les Majeures, elle était fixée à 197 millions la saison dernière, et si une organisation dépasse celle-ci, la direction doit payer la taxe. Évidemment, les équipes plus riches, comme les Red Sox, les Yankees, les Dodgers ou les Nationals, se permettent de la dépasser pour se donner plus d’options de gagner… Pour, en bout de ligne, payer cette fameuse pénalité.
Peut-être qu’un jour, cette taxe sera abolie, mais n’oubliez pas deux choses : dans un premier temps, les Red Sox de Boston l’ont dépassée. Ils ont cumulé le plus de victoires en 2018 et remporté la Série mondiale. En second lieu, même si quelques équipes surpassent le maximum imposé, plusieurs ne veulent pas le dépasser. Au final, cette taxe de luxe a peut-être lieu d’être…
Informations au sujet de cette taxe de luxe
La taxe de luxe a été instaurée afin de faire payer à une franchise une pénalité financière lorsque la totalité des salaires (des joueurs) excède le plafond salarial mis en place. Une équipe doit donc payer un pourcentage pour chaque dollar dépassant la limite indiquée.
Voici le portrait avec quelques chiffres pour appuyer tout ça : si une équipe dépasse le plafond pour une première fois, la taxe de luxe imposé sera de 20% de la totalité de leur masse salariale. La seconde fois, ce sera 30%… Puis pour une troisième fois et plus, on parle de 50%.
De plus, si la masse d’une équipe défonce le plafond entre 20 à 40 millions de dollars, il y aura une pénalité supplémentaire de 12% et si l’on va au-delà du 40 millions, la pénalité supplémentaire passe à 45%. OUCH!
