Déjà deux ans que Derek Aucoin nous a quittés

Actualité, Expos

Maxime Trudeau

Publié le 26 décembre 2022 à 17h00

Il y a deux ans en ce jour, un homme bon nous quittait. Âgé de seulement 50 ans, Derek Aucoin était tristement emporté par la maladie, après une longue bataille perdue d’avance, hélas! C’est cela, après tout, être un battant et un amoureux de la vie.

Le 66 des Expos a laissé dans le deuil famille, amis, partisans, auditeurs, spectateurs, et j’en passe. Il était aimé d’un amour pur et sincère, Derek. Sa présence manque incroyablement au monde du baseball et à tous les amateurs de sports.

Un humain d’exception, un homme de cœur

J’ai croisé à deux ou trois reprises Derek Aucoin dans la vie, et ce, par le biais de ce blogue. Je n’en retiens que du beau. Une personne généreuse de son temps, à l’écoute de l’autre, surtout.

Il était comme un aimant. En ce sens, les gens étaient attirés vers lui.

Photo: Samuel Beaudoin
Lors de la fête du baseball, jadis!

J’ai appris à le connaître davantage au travers de sa biographie, « Derek Aucoin : La tête haute« , biographie écrite par l’ami du blogue Benoît Rioux. J’ai d’ailleurs eu le privilège de rédiger un compte-rendu de l’œuvre, dans un texte chargé d’émotions, à la hauteur du grand homme qu’il était. C’est un texte dont je suis particulièrement fier, car Derek méritait le plus beau de ce que la vie a à offrir.

La biograĥie paru sous l’égide des Éditions de l’Homme est un aide-mémoire pour nous rappeler que l’on a tout pour être heureux dans la vie et qu’il ne faut jamais l’oublier. Lisez ce livre, il changera votre vie à coup sûr.

L’art de communiquer

Pour souligner la journée, plus tôt aujourd’hui, sa tendre moitié Isabelle partageait sur les réseaux sociaux un article de 2017 du journal La Presse, sur la vie et le travail de son amoureux. 

Ce n’est pas rien ce qu’il faisait Derek. À travers les médias, il rentrait dans notre quotidien, dans notre routine. Rentrait dans nos balades familiales en voiture, dans nos maisons le soir une fois les enfants couchés. Il rentrait dans nos aléas de vie, nos bons jours comme nos moins bons. Surtout, il rentrait dans nos cœurs. 

Rare sont les personnes, comme lui, qui avait toujours le ton juste et les bons mots. C’est ironique en soi, car à travers Bonsoir les sportifs, nous l’écoutions, mais au final, on se rend compte que c’est plus lui qui nous écoutait. Qui veillait sur nous la nuit (un peu comme Batman, hehe) en prenant le pouls de son auditoire.

J’ai souvenir d’un homme qui faisait ce travail pour les bonnes raisons. Non pas pour être écouté, pour la gloire ou le prestige. Il le faisait, je le ressentais, car il aimait son prochain et c’était sa façon à lui de faire une différence dans la vie des gens. De rejoindre ces derniers et leur dire qu’il était là, à l’autre bout du fil, en cas de besoin. Il a veillé sur nous, et c’est pourquoi, nous continuons de veiller à sa mémoire. 

Et vous, quels sont vos plus beaux souvenirs de Derek Aucoin? 

Tags:

Derek Aucoin, La tête haute

Articles similaires

Derek Aucoin

Pascal Harvey

Sébastien Berrouard