Andrew Miller croit que la pression pourrait être trop forte pour les joueurs

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Maxime Lauzier

Publié le 17 mai 2020 à 6h00

Oui, la responsabilité d’empêcher la propagation de la pandémie de coronavirus est énorme, affirme Andrew Miller.

Le grand gaucher des Cardinals est membre d’un comité spécial de l’Association des joueurs associé à la crise de la COVID-19 et il s’est permis de commenter la proposition des autorités du baseball majeur en lien avec les normes de sécurité advenant un retour en jeu en 2020.

Le document de 67 pages mentionne notamment que les joueurs ne pourront plus manifester leurs bons coups comme à l’habitude, il leur sera interdit de causer et du fait même de participer à une mêlée générale. De plus, il ne sera plus permis de mâcher du tabac, de grignoter des graines de tournesol et les joueurs devront utiliser une partie des gradins afin de respecter la norme de distanciation de deux mètres.

Aussi, comme ils le faisaient dans le temps, les joueurs devront prendre leur douche à la maison ou à l’hôtel.

Il est même question que plus de 10 000 tests de dépistage devront être réalisés à chaque semaine afin d’éviter toute propagation du virus.

https://twitter.com/BNightengale/status/1261798677934272512

Une saison de 82 matchs débutant dès les premiers jours de juillet revêt un caractère intimidant et mettrait une pression énorme sur les joueurs, affirme Miller.

Sécurisant, oui et non

La proposition mentionne que si un joueur était testé positif, il serait immédiatement mis en quarantaine et il lui serait permis de revenir au jeu uniquement s’il répond négativement lors de deux tests subséquents.

Les joueurs se verraient dans l’obligation de porter un masque en tout temps, sauf sur le terrain.

En livrant ses commentaires au USA Today, Miller juge que les comportements imprudents d’un seul membre d’une équipe pourrait compromettre la sécurité de tous. Pour lui, ce stress sera difficile à gérer et le défi sera énorme afin de se concentrer uniquement sur les aspects sportifs.

Le défi de la distanciation sociale avec nos coéquipiers est particulièrement intimidant et les sacrifices sur la façon dont nous nous préparons seront constants. Je sais que l’Association des joueurs travaille en ce moment pour s’assurer que rien ne soit oublié, conclut-il.

Miller, 34 ans, est un vétéran qui roule sa bosse depuis 2006. Il en a vu d’autres et il est fort à parier que ses craintes sont partagées par bon nombre de ses collègues.

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