Adam Eaton traite un ancien coéquipier de peureux

Actualité

Maxime Lauzier

Publié le 21 mai 2019 à 6h59

Adam Eaton et Todd Frazier sont d’anciens coéquipiers. Les deux ont enfilé l’uniforme des White Sox au même moment, mais ça ne veut pas dire pour autant que les deux vétérans sont copains. Loin de là. Hier, les deux hommes s’affrontaient et une discussion s’est envenimée entre eux. Disons plutôt que le Todd Father a agi comme il a l’habitude de le faire : japper fort, mais sans que l’adversaire comprenne tout à fait ce qu’il dit.

https://twitter.com/TimBritton/status/1130634205132656641

Après cette petite prise de bec, une suite à celle qui a débuté le 25 août 2018, où des coéquipiers ont du séparer les deux moineaux, Eaton a spécifié que Frazier était un « pisseux », voire un peureux. Les mots utilisés étaient légèrement différents, mais ils veulent dire exactement la même chose. Il ne faut même pas lire entre les lignes pour comprendre qu’Eaton ne porte pas tellement Frazier dans son coeur. Une vieille guerre a donc refait surface :

« C’est un de ces gars qui le dit toujours assez fort pour que vous puissiez l’entendre, mais sans que vous puissiez le comprendre. C’est une habitude. Je l’ai ignoré plusieurs fois quand il jacassait, et je suis rendu au point où – je ne vais pas dire le dicton que je veux dire, mais – tu dois être un homme à un moment donné. Alors je me suis retourné et j’ai eu quelques mots bien choisis pour lui. C’est drôle, je marchais vers lui et il ne voulait pas vraiment marcher vers moi. Mais dès que quelqu’un l’a retenu, il fait tout à coup son dur . Comme je l’ai dit, c’est Todd Frazier, rien de neuf là-dedans. » – Eaton

Pour décrire Frazier, au lieu de dire qu’il est un $%?@$?#@$, il a simplement indiqué qu’il est juste lui-même. Ouch! Tout ça pour le guider vers le qualificatif suivant : il est enfantin.

« Je marche la tête baissée, le jeu est fini et je m’éloigne… Je suis un homme de 30 ans avec deux enfants. J’ai une hypothèque, etc., et il veut avoir une discussion avec le ton élevé alors qu’il sort du terrain. À la fin de la journée, je dois être un homme à ce sujet et j’ai essayé de rester patient face à son enfantillage. C’est ce qu’il est. Je dois me montrer plus fort que ça. » – Eaton

Cette prise de bec n’est peut-être que le début du chapitre puisqu’à la suite de ce premier gain des Mets (5-3) dans cette série, il en reste encore trois autres à jouer. Ça pourrait donc se poursuivre dès ce soir, et qui sait, les bancs se videront peut-être. Tout compte fait, Frazier a dit que cet épisode n’était rien, alors qu’Eaton a insisté en stipulant que Frazier aimait lui crier dessus.

Source : MLB

Tags:

Articles similaires