Voici quoi faire à Cleveland et Cincinnati

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Maxime Lauzier

Publié le 17 août 2018 à 12h00

Par Michaël Proulx, collaborateur spontané

Puisque pour moi, l’été rime avec le gazon vert des terrains de baseball de la MLB, je tiens à vous partager mes recommandations à la suite de mes récentes visites au Progressive Field de Cleveland et du Great American Ball Park de Cincinnati, tout comme je vous avais fait part de mes astuces l’été dernier lors de mon séjour dans la région de Washington. J’ai donc maintenant visité 19 stades du Baseball majeur.

Direction Cleveland

Nous sommes partis de Québec mercredi dernier en direction de Cleveland, tout en faisant une escale à Niagara Falls, question de couper la route en deux. Nous avons repris la route tôt jeudi matin afin d’arriver le plus tôt possible au stade pour un match sous un soleil de plomb en après-midi. Bien honnêtement, il n’y a rien de bien excitant autour du Progressive Field qui se trouve tout près des axes routiers et du centre-ville. Il y a toutefois plusieurs monuments d’anciens joueurs des Indians qui nous permettent d’en apprendre plus sur leur passé.

Photo : Michaël Proulx

À l’intérieur de l’enceinte, il y a quelque chose d’unique comme activité que je n’ai jamais vu dans aucun des 18 autres stades que j’ai visités jusqu’à présent. Ça se nomme le «bullpen view» et se trouve tout près de la section 113. Vous pouvez regarder une manche complète directement à la hauteur du terrain, tout juste derrière la clôture du champ gauche. C’est impressionnant de voir le terrain de si proche et avec un peu de chance, vous aurez droit à un attrapé spectaculaire tout juste devant vos yeux. Il suffit de faire la file et d’attendre son tour puisque seulement dix personnes à la fois peuvent descendre dans cet enclos.

Photo : Michaël Proulx

Puisque la rencontre se déroulait en après-midi, nous avions choisi des sièges dans les hauteurs afin de profiter de l’ombre offerte par le toit, la chaleur était accablante.

Après la joute, nous avons pu apercevoir certains joueurs des Indians au volant de leur voiture de luxe. Ainsi, mon garçon de 7 ans n’aura jamais été aussi près de Francisco Lindor et d’Andrew Miller puisque nous étions tout près de leur stationnement privé. Il y en a même un qui est sorti de là avec une… Hyundai Elantra.  Eh oui, on m’a confirmé que c’était bel et bien un joueur actif des Indians. De mémoire, ce stationnement privé se trouve du côté de la 9e rue Est.

Photo : Michaël Proulx

Parlant de stationnement, il n’en manque pas! Mais ils ne nous manquent pas non plus; je n’ai rien trouvé en bas de 30$.

Photo : Michaël Proulx

Pour ce qui est de la rencontre, nous avons eu droit à une fin explosive puisque les Indians ont brisé une égalité en fin de neuvième manche. Greg Allen a frappé un simple pour ensuite voler le deuxième. Lindor l’a fait avancer au troisième sur un roulant. Michael Brantley a fait bondir les 26 000 spectateurs présents en claquant le simple victorieux.

Bien des choses à voir à Cincinnati

Nous avons choisi de faire une courte visite à Cleveland pour avoir plus de temps à Cincinnati et nous ne l’avons pas regretté puisque c’est une ville magnifique. Il y a plusieurs activités gratuites pour les enfants tout autour du Great American Ball Park, dont un magnifique parc avec des jeux d’eau. Vous pouvez également visiter le «Reds Hall of Fame pour 10$». Nous aurions aimé également faire la visite guidée du stade, mais c’était malheureusement complet pour la journée. Pour les intéressés, prière de s’y prendre d’avance, c’est la leçon à retenir.

Puisque nous savions que le Great American Ball Park n’afficherait pas complet pour la soirée, nous avions choisi d’acheter nos billets à la billetterie directement afin d’économiser les frais. J’ai fait une excellente affaire puisque nous avons payé 22$ du billet pour être dans la 8e rangée sur la ligne du troisième but.

Photo : Michaël Proulx

À vrai dire, je ne sais pas trop comment expliquer ce qui s’est produit puisque ce sont des billets d’une valeur de 50$ l’unité sur le site officiel. Est-ce le fait d’avoir joué la carte de la sensibilité en mentionnant que nous venions de loin, de très loin même, et que nous en étions à une première visite? Je n’ai pas de réponse exacte, mais le commis a été d’un commerce agréable et cela vaut le coup de jouer cette carte.

Photo : Michaël Proulx

Vous n’avez pas mangé avant d’entrer dans le stade? Aucun problème, il y a du resto au pouce carré et pas seulement pour des chiens chauds, il y a une grande variété. Pour ceux qui préfèrent les classiques, vous pouvez toujours vous rabattre sur le «all can you eat». Pour 20$, vous avez droit à cinq hot dogs, du maïs soufflé, croustilles, peanuts et soda à volonté. Bref, tout ce qui est bon pour la ligne minceur.

Pour les assoiffés, plusieurs bistros sportifs se trouvent à proximité du stade, dont le Holy Grail que j’ai adoré.

Nous avons choisi le match du vendredi soir pour une raison bien précise, c’est qu’il y avait des feux d’artifice après la partie. Je me disais que s’il y en avait pour cinq minutes, ce serait bien. Mais non, nous avons été gâtés pendant plus de 20 minutes. C’est le Friday fireworks et c’est valide pour tous les vendredis de la saison où les Reds sont en action.

Archi Bradley en pleine séance d’autographe. Photo : Michaël Proulx

Mon petit bonhomme a même eu droit à un autographe d’Archie Bradley, un sympathique gaillard des DiamondBacks. Il a même pris le temps de lui jaser en disant souhaiter que mon fils devienne un partisan des D-backs un jour puisqu’il portait une casquette des… Indians et un t-shirt des… Reds!

Il s’agit d’arriver tôt et se tenir près du terrain à la fin de la période d’échauffement. Au fait, aucun joueur des visiteurs n’a frappé une seule fausse balle pendant les élans de réchauffement. Impressionnant tout de même!

Les Reds l’ont emporté 3-0, rendant les 19 000 spectateurs festifs. Vous allez me dire que nous avons été chanceux de tomber sur une bonne performance des Reds, nous le souhaitions et nous en étions heureux.

Sur le chemin du retour, nous avons fait une halte à Columbus pour assister à un match du Crew de Columbus, une équipe de soccer de la MLS. C’est à moins de deux heures de Cincinnati. Un voyage de rêve quoi.


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