Une saison de 162 matchs remplie de programmes doubles (de sept manches) est discutée

Actualité

Charles-Alexis Brisebois

Publié le 23 février 2022 à 12h00

Cette semaine, le sentiment d’urgence en vue des négociations d’un nouveau contrat de travail se fait vraiment sentir. Après tout, si une entente n’a pas lieu d’ici le 28 février, la saison ne commencera pas à temps.

La bonne nouvelle? Les deux partis négocient tous les jours et ce sera le cas d’ici la date limite, visiblement.

Convention collective : des concessions (légères) des joueurs, mais pas d’entente
La question du plafond salarial n’a toutefois pas été abordée. Les négociations reprendront d’ailleurs demain.

Mais la mauvaise, c’est que les négociations n’avancent pas super bien. Hier, la MLB a jugé que tout le monde a pris un pas de recul suite à une offre des joueurs.

Rien n’est gagné d’avance, donc.

Est-ce que les espoirs de voir une saison de 162 matchs commencer le 31 mars sont de plus en plus minces? Oui.

Mais il y a quand même espoir de voir une saison de 162 matchs avoir lieu, et ce, même s’il n’y a pas d’entente d’ici le 28 février. Cela passerait pas de nombreux programmes doubles de sept manches.


Si le calendrier devait commencer quelques semaines en retard, la MLB y ajouterait de nombreux programmes doubles de sept manches pour arriver à 162 matchs.

Ceci dit, avec un calendrier serré, la température qui fait parfois des siennes dans une saison, la COVID-19 et des matchs de sept manches déjà au programme, il est clair que les équipes ne joueront pas 1458 manches (162 fois 9) dans une saison.

Il sera plus difficile, pour les joueurs, d’atteindre des plateaux de manches lancées, d’apparitions au bâton, de retraits sur des prises ou de circuits.

Mais ce n’est pas le seul enjeu pour les joueurs afin d’arriver à une entente rapidement : il y a aussi l’argent. Chaque jour de saison (dès le 31 mars) est une journée de salaire qui est perdue.


Vous me direz que les patrons aussi vont perdre des revenus, mais rappelons qu’il n’y a pas de matchs chaque jour à domicile, là où les boss font de l’argent. Les joueurs, eux, sont payés tous les jours.

Mais il y a pire : si au moins 15 jours de saison régulière sont ratés, plusieurs joueurs verront leur accès à l’autonomie être repoussé d’un an.


Pourquoi 15 jours? Parce qu’une saison dure 186 jours et parce que pour atteindre un an de service, c’est 172 jours.

Plusieurs joueurs ne verront pas cela comme un obstacle (un Bo Bichette qui est arrivé dans les Majeures en plein été ne serait pas affecté), mais un joueur ayant fait ses débuts dans les Majeures dès le premier jour de la saison le serait.

Parmi les gros noms? Shohei Ohtani, Pete Alonso et Jonathan India, pour ne nommer que ceux-là.

Plus je regarde ça et plus je me dis que les joueurs ont plus à perdre en repoussant le début de la saison. Est-ce que cela va leur mettre de la pression pour s’entendre… et pour flancher?

Tags:

Articles similaires