Pendant que les Nationals de Washington s’enfoncent, Bryce Harper et Daniel Murphy sont apparus, sans trop de surprise sur la liste des renonciations commerciales révocables (revocable trade waivers). À ce moment-ci de l’année, surtout lorsqu’une formation se dirige droit dans une barricade de briques, c’est une coutume d’apercevoir ce type de mouvement. Mike Rizzo, le directeur général du groupe, ne sait plus sur quel pied danser avec cet alignement qui n’offre rien d’aspirant en 2018. On nomme cela un manque de leadership et ça passe par Dave Martinez, Bryce Harper ou Murphy.
Cela dit, selon Joel Sherman, une équipe dont le nom est jusqu’ici inconnu aurait réclamé le numéro 20, ce qui indique que celui-ci pourrait quitter la capitale américaine. Mais qui peut bien l’avoir réclamé des dérogations commerciales révocables? Qui des formations aspirantes a besoin d’un leader de cette envergure? Et si ça venait du côté d’Oakland et de Billy Beane? On ne sait jamais avec monsieur Beane.
L’accord de trois ans du Murph se termine à la fin de la présente saison, donc Rizzo pourrait justement être tenté de se départir de celui-ci, surtout avec les chances minimes de valser cet automne. Les Nats ont 48 heures afin de présenter leur décision au sujet de Daniel Murphy. Ah oui. Toujours selon les dires de Sherman, l’équipe secrète ne serait pas les Bombardiers du Bronx.
À mes yeux, Murphy démontre qu’il a l’étoffe d’un MVP depuis son arrivée à Washington. En 2016, sa moyenne indiquait .347… en 2017 .322 et cette année, malgré beaucoup de temps à l’infirmerie, sa moyenne figure à .300. Qui ne veut pas d’un joueur de ce calibre au sein de son organigramme? Personne.
Même si les chances sont minimes qu’il quitte son nid, elles y sont tout de même, donc c’est un dossier à observer avec conviction d’ici les prochaines heures.