Jamais, on ne pourra juger l’amour d’un partisan envers une équipe ou un joueur. C’est un sentiment indescriptible qui nous tient aux tripes. Grâce à cet amour, un partisan est prêt à beaucoup de choses pour voir son joueur favori à l’oeuvre. Parfois, c’est une histoire bien plus profonde qui pousse les gens à aller jusqu’au bout, surtout quand ledit joueur n’avait pas joué depuis deux ans.
Un homme a parcouru 3862 km (en avion tout de même) pour assister au tout dernier match en carrière de David Wright dans la MLB. Vous dire à quel point il aime ce joueur. L’histoire pourrait s’arrêter là, tout simplement, mais ce n’est pas le cas.
Un lien indescriptible
Retournons en 2006. Chris Sobel et son fils de 13 ans, Sean, étaient présents lors d’un match entre les Mets et les Diamondbacks au Chase Field. Le 11 juin de cette année-là précisément. Positionnés dans l’aire réservée aux chaises roulantes, Sean souffrant de dystrophie musculaire, ils étaient aux meilleures loges. Cette soirée-là, David Wright n’a été qu’un en cinq au bâton. Brisant d’ailleurs celui-ci sur la séquence.
Lors de sa présence suivante, Wright avait bien évidemment un nouveau bâton à la main, mais aussi celui craqué… dorénavant autographié. D’un simple geste, il a remis son Rawlings Adirondack à Sean par-dessus la clôture. Bien sûr, c’est Chris Sobel qui s’est occupé de faire le transfert du joueur à son fils.
À partir de ce moment, David Wright a continué de prendre des nouvelles du jeune garçon et de son père chaque fois qu’il était de la formation et en Arizona. Malheureusement, Sean est décédé quatre ans plus tard, soit en 2010. Toutefois, Wright a continué à prendre des nouvelles de Chris Sobel chaque année.
Alors, ce n’est pas les chiffres hallucinants ou encore sa tenue sur le terrain qui a poussé Sobel à faire les 3862 km qui le séparaient du dernier match du joueur. Non. Ce sont les gentils mots et le temps que David Wright prenait pour lui et son fils lorsqu’il était en Arizona.
L’impact que David Wright aura eu sur la MLB dépasse le simple jeu. Il était tout un joueur de baseball, mais il est aussi un incroyable humain et les 3862 km parcourus par Chris Sobel le prouvent.
Source : New York Post