Plusieurs options se dressent devant Stephan Bronfman et son groupe pour le retour des Expos. Toutefois, l’on sait que la priorité par eux, mais aussi voulue par la MLB, est la construction d’un nouveau stade. Tandis que Bronfman regarde les sites possibles et les divers plans, un expert y allé d’un conseil. Il faut que ce stade soit audacieux. C’est ce que Martin Leclerc rapporte.
Quand on parle d’audace, c’est d’arriver à donner un cachet particulier à ce stade. Un cachet qui n’a rien à voir avec ce qui se passe sur le terrain et qui donne envie de revenir. Envie au conjoint qui n’est pas super intéressé au baseball, mais qui fait plaisir à son compagnon de vie. Envie à l’enfant qui ne comprend pas tout à fait encore le baseball, mais qui aime bien y accompagner ses parents. Un stade doit permettre aux gens de se créer des souvenirs pertinents et plaisants.
On ne le dira jamais assez, peu importe le sport, les gens se rendent non seulement pour voir les athlètes à l’oeuvre, mais aussi pour l’expérience client. Sans une expérience positive, toute organisation se rend sujette à de grands problèmes au long terme.
Aujourd’hui, ça prend plus que le sport pour attirer des foules. Certes, il faut de la qualité sur le terrain, mais même une équipe en difficulté peut avoir une moyenne de partisans dans les gradins respectable si elle joue bien ses cartes à l’intérieur. Le partisan doit se dire : «hey, même si l’équipe perd, je sais que je vais passer un bon moment.»
C’est donc ça que Bronfman et sa troupe doivent réaliser. Construire un stade avec une saveur particulière. Un stade avec une personnalité très présente et très loin du gros béton que le Stade olympique puisse être. C’est aussi ce que Guillaume Fortier, l’expert qui a parlé à Martin Leclerc, met de l’avant.
Je peux vous l’affirmer, vendre 81 matchs à domicile sera un défi énorme pour une organisation sportive à Montréal. Auprès de la clientèle d’affaires et des touristes, un stade de 35 000 places dans Griffintown, aux abords du canal Lachine, sera extraordinaire et vendeur au possible. Toutefois, quand l’effet de nouveauté se sera estompé, ce nouveau stade devra aussi miser sur d’autres atouts pour créer une ambiance et attirer les amateurs un peu moins passionnés, estime Guillaume Fortier.
De son côté, l’expert suggère un endroit au-dessus de la clôture du champ extérieur qui accueillerait une piscine chauffée. Pas fou comme idée et du coup ce serait aussi un beau clin d’oeil à l’histoire des Expos. On voit ce genre de choses dans plusieurs stades. Pour M.Fortier, l’idée, peu importe ce qui sera choisi comme option, est de mettre de l’avant la réputation festive qu’a Montréal.
Je ne sais pas ce que Bronfman décidera, mais oui, il faudra que la prochaine maison des Expos soit audacieuse. À l’image de 2018, axer sur l’expérience client pour créer des souvenirs, être l’endroit où tous veulent être et ainsi attirer les jeunes pour assurer la pérennité du club.
Source : Ici Radio-Canada Sports