Hier, Alexandra nous apprenait que Troy Tulowitzki visait un retour au jeu en 2019. Celui qui a annoncé qu’il ne jouerait pas en 2018 veut être au sommet de sa forme en vue du prochain camp d’entraînement de sa formation, où il compte se battre afin de retrouver son poste.
Mais ce retour au jeu s’effectuera à condition que les choses marchent à SA façon.
En jasant aux médias de la Ville-Reine, l’ancien des Rockies a affirmé qu’il devait absolument obtenir le poste de partant à l’arrêt-court – et nulle part ailleurs sur le terrain – afin de demeurer à Toronto. Si son souhait ne peut pas s’accomplir à la conclusion du camp, il ramassera ses effets personnels et il rentrera chez lui, tout simplement.
Ses propos sont crus et ne laissent aucune place à l’interprétation.
Je ne suis pas intéressé à changer de position. Si un plus jeune gagne mon poste ; je partirai. Je veux redevenir le meilleur arrêt-court de la ligue, tout simplement. – Tulo
Ouch!
Celui qui se voit comme un bon vin (qui prend de la valeur avec le temps) croit que ses chevilles, qui ne le feront plus souffrir pour la première fois depuis des lunes, tiendront le coup. Ainsi, celui qui apporte beaucoup de leadership en coulisses pourra miser sur son excellent positionnement afin de regagner son poste.
Mais, entre vous et moi, ce n’est pas sa défensive qui me fait peur…
Quelle reconstruction?
Tulo a aussi affirmé ne pas croire aux reconstructions. Selon lui, il est possible de gagner avec des jeunes à la condition d’avoir du momentum et de la confiance. En tant que vétéran, c’est ce qu’il désire amener aux jeunes qui feront l’équipe avec lui l’an prochain.
Mais comme je ne vois pas Tulo être préféré à des jeunes joueurs comme Lourdes Gurriel Jr., j’ai bien l’impression que le vétéran a joué son dernier match au Rogers Centre il y a plus d’un an déjà.
Anyway, il a lui-même affirmé qu’une équipe pouvait gagner avec des jeunes… aussi bien leur donner toute la place, non?