Top 5 : Meilleures et pires équipes en matière d’espoirs

Actualité

Maxime Lauzier

Publié le 24 janvier 2018 à 6h30

Chaque année, la sortie du top 100 des meilleurs espoirs de la MLB par Baseball America est le moment pour évaluer le groupe d’espoirs de son équipe préférée à l’aube de la nouvelle saison. Bien que le classement ne garantit pas que ces jeunes vont tous accéder aux Majeures, il est un bon indicateur sur la santé à moyen et long terme de chaque équipe.

Mon collègue le Tank vous avait présenté les meilleures équipes du classement de la MLB Pipeline l’an dernier et je vous en propose un différent pour Baseball America cette année. Regardons ensemble les équipes riches et les équipes pauvres en matière d’espoirs.

Les meilleurs

1 – Braves

8 espoirs dans le top 100
Meilleur espoir : Ronald Acuna (1)

On peut comprendre pourquoi Alex Anthopoulos a décidé de se joindre aux Braves malgré les sanctions contre l’équipe. Sa nouvelle équipe se retrouve au sommet du classement de Baseball America, autant avec le nombre d’espoirs qu’avec le meilleur du lot. Pensez-y. Huit espoirs dans le top 100, pour un DG avec des tendances agressives. Si jamais les Braves devenaient compétitifs, ne vous étonnez pas d’en voir quelques-uns partir.

2 – Yankees

6 espoirs dans le top 100
Meilleur espoir : Gleyber Torres (6)

Ce qui est souvent perdu dans les discours sur les Yankees, c’est à quel point ils sont bons pour développer leurs jeunes. En plus d’être passés à un match de la Série mondiale et d’avoir ajouté Giancarlo Stanton, les méchants Yankees ont six espoirs parmi le top 100, en plus du sixième au total en Gleyber Torres. Pour le meilleur ou pour le pire, ils vont faire les manchettes à répétition dans les prochaines années.

3 – Padres

6 espoirs dans le top 100
Meilleur espoir : Fernando Tatis Jr (9)

Alors eux, ils en ont besoin de leurs espoirs. Et probablement encore plus. L’équipe qui n’a pas accédé aux séries depuis 2006 a toutefois une belle cohorte d’espoirs, dont quatre qui se retrouvent dans les 32 premiers (Tatis jr, MacKenzie Gore, Michel Baez et Luis Urias). Ça pourrait prendre quelques années encore, mais il y a au moins quelques raisons d’être optimiste.

4 – Rays

6 espoirs dans le top 100
Meilleur espoir : Brent Honeywell (14)

L’équipe qui avait terminé à l’avant-dernier rang pour les points marqués en 2017 devrait éventuellement avoir une aide. Si leur meilleur espoir est un lanceur en Brent Honeywell, leurs cinq autres dans le classement sont des joueurs de position. Si jamais ils devaient graduer avec succès, on pourrait voir des feux d’artifice dans le stade des Expos Rays.

5 – Brewers

6 espoirs dans le top 100
Meilleur espoir : Lewis Brinson (18)

En pleine course aux séries l’an dernier, les Brewers ont opté pour le statu quo plutôt que de sacrifier leurs espoirs. S’il n’y avait pas de presse, c’est que leur banque de jeunes est remplie et que leur fenêtre de compétitivité vient de s’ouvrir. Parmi eux se retrouve leur meilleur espoir Lewis Brinson, qui a goûté aux rigueurs des Majeures pendant 21 matchs l’an dernier (moyenne de .106!). Le seul accroc dans leur cas : parmi leurs six espoirs, seulement deux se placent dans le top 50.

Les pires

1 – Royals

Aucun espoir dans le top 100

Les Royals payent aujourd’hui leur décision de ne pas avoir été vendeur à la dernière date limite des transactions. Ils ont raté les séries, ils n’ont aucun espoir dans le top 100 et vont perdre quelques vétérans. C’est la deuxième année de suite que leur nom est absent du classement de Baseball America et pour une équipe en déclin, c’est le pire scénario possible. Les prochaines saisons pourraient être longues à Kansas City.

L’architecte de la Série mondiale des Royals en 2015 Dayton Moore a un défi gigantesque devant lui. Pourra-t-il renflouer sa banque d’espoirs? (Ed Zurga/Getty Images)

2 – Cubs

Aucun espoir dans le top 100

Contrairement aux Royals, leur situation est beaucoup moins problématique. Le cœur de leur alignement est solide et ils devraient une fois de plus rivaliser pour le sommet dans la division Centrale de la Nationale. N’empêche qu’à ce stade-ci, l’an dernier, les Cubs avaient quatre espoirs dans le top 100 (deux ont gradué, deux ont été échangés). Le futur de l’équipe passera vraisemblablement par le marché des agents libres (Bryce Harper?).

3 – Mets

1 espoir dans le top 100
Meilleur espoir : Andres Gimenez (94)

Les Mets doivent espérer que leurs bras retrouvent la forme, parce que la relève se fait timide. Parmi leur noyau de lanceurs partants, seul Jacob deGrom a lancé plus de 20 départs et ça ne se bouscule pas derrière. Leur fenêtre se referme tranquillement et l’on pourrait penser à regarnir la banque d’espoirs avec quelques échanges si l’équipe connaît une autre mauvaise saison.

4 – Giants

1 espoir dans le top 100
Meilleur espoir : Heliot Ramos (79)

Ce n’est pas avec leur groupe d’espoirs que les partisans des Giants vont se consoler de la dernière saison. Pour une deuxième année consécutive, c’est plutôt mince à cet égard. De toute façon, les Giants ont indiqué que ce n’est pas ici qu’ils retrouveront leur forme, misant plutôt sur des échanges (Evan Longoria et Andrew McCutchen) et le retour de Madison Bumgarner.

5 – Diamondbacks

1 espoir dans le top 100
Meilleur espoir : Jon Duplantier (73)

Si les Diamondbacks ont fait un pas de plus l’an dernier en accédant aux séries pour la première fois en six ans, du côté des espoirs, c’est toujours difficile. Il y a beaucoup de talent dans la formation, alors ce n’est pas trop alarmant. Sauf que s’ils ne peuvent répéter leurs exploits en 2018, ce n’est pas dans leurs filiales que se trouvera la solution.

Et les Blue Jays dans tout ça? Deux espoirs dans le top 10, quatre espoirs dans le top 100. Si l’on ne devrait pas les voir parmi les meilleurs cette saison, leur avenir en offensive semble assuré.

Tags:

Articles similaires