Les Brewers de Milwaukee jouent probablement dans le plus petit marché du baseball majeur. Ils doivent donc composer avec une réalité différente de plusieurs autres équipes.
En gros, ils perdent souvent des joueurs.
Willy Adames est un bon exemple. Le joueur d’arrêt-court est possiblement le meilleur joueur du club (ou parmi les meilleurs, en tout cas) depuis quelques saisons déjà.
Mais là, en tant que joueur d’autonome qui peut aspirer à un contrat de plus de 150 M$, on sait tous que les chances de le voir quitter sont grandes.
Et à ce sujet, Pat Murphy, le gérant des Brewers, ne se met pas la tête dans le sable : il sait qu’en 2025, il devra mettre quelqu’un d’autre au poste d’arrêt-court puisque Adames aura signé un contrat trop lucratif pour que Milwaukee soit de la danse.
Murphy a dit que si Adames revient, c’est qu’il n’a pas eu le contrat qu’il cherchait. On peut le voir dire ça au podcast de Foul Territory.
Si on parlait de Juan Soto, qui devrait toucher au moins 600 M$, ce serait normal. Mais là, pour un gars qui va signer un contrat comme il s’en fait plusieurs chaque année dans la MLB?
C’est dommage pour le club du Wisconsin. Mais ce n’est pas complètement champ gauche non plus. À Montréal, on est bien placé pour comprendre.
Si Murphy dit ça, c’est aussi parce qu’il sait que depuis l’ouverture du marché, Adames n’a pas considéré les Brewers. Si le club avait des chances, il n’aurait rien dit, j’imagine.
Surveillez les Giants, les Dodgers et les Braves, notamment. Mais plusieurs autres équipes seront du lot.