Dans les dernières heures, les Giants de San Francisco ont finalisé une entente de 151 M$ sur six ans pour garder Matt Chapman en ville. Le club s’assure donc de garder un visage fort à San Francisco.
Ce qui doit être noté, c’est que Scott Boras, après un hiver plus difficile (Chapman, Cody Bellinger, Blake Snell et Jordan Montgomery, qui a changé d’agent depuis, ont tous signé un contrat plus petit/court que prévu), a opté pour une méthode qui n’est pas habituelle : ne pas attendre à l’autonomie.
Le puissant agent, comme vous le savez, aime normalement établir la valeur de ses clients sur le marché de l’autonomie. Pourquoi parler à une équipe quand tu peux parler à 30 équipes?
C’est la deuxième fois qu’il agit de la sorte en 2024. Jose Altuve, en février, avait signé un contrat un an avant de devenir joueur autonome. Mais est-ce que c’était différent en sachant ce qu’Altuve représente pour les Astros?
Évidemment, signer les deux gars à 25 M$ par année pour six ans (Chapman) et cinq ans (Altuve) est une grosse partie de la réponse. Mais quand même : cela détonne de la « manière Boras » habituelle, on s’entend.
Je ne crois pas que Boras ait changé ses méthodes suite à un hiver plus difficile. Je pense simplement qu’il a vu tout ce qu’il avait à faire durant la saison morte et qu’il s’est dit plus ouvert à en signer un dès septembre.
Et comme Chapman aime San Francisco et que la bonne offre était sur la table…
Ce qu’il faut rappeler, c’est que Boras aura potentiellement six gros clients qui seront éligibles à l’autonomie complète. Du lot? Le joueur de position qui obtiendra sûrement le plus gros contrat de l’histoire et le meilleur lanceur autonome cet hiver – pour ne nommer que ceux-là.
- Juan Soto
- Corbin Burnes
- Pete Alonso
- Alex Bregman
- Cody Bellinger (s’il se sort de son contrat)
- Blake Snell (s’il se sort de son contrat)
Je pense aussi que de signer un tel contrat pour Chapman lui permet d’établir un comparable intéressant pour Alex Bregman, qui joue aussi au troisième but. Cela doit peser dans la balance, j’imagine.
Mais en tout cas, encore une fois, Boras sera à surveiller. Plus que jamais, cette année, il peut contrôler le marché.