Ça brasse dans le dossier Roki Sasaki.
Il y a eu plusieurs développements dans la journée concernant Sasaki, dont la signature est attendue. Voici donc où nous en sommes, à ce point-ci, dans le cas du Nippon.
1. Un peu plus tôt ce matin, le collègue Sébastien Berrouard a pondu un papier sur le fait que les Blue Jays de Toronto ont récemment reçu la visite de Sasaki à Toronto. C’est visiblement le club mystère dont bien des gens parlaient.
Et ce midi, Ken Rosenthal (qui est à la base de l’information) a affirmé que si les Blue Jays étaient dans le coup à ce point-ci du dossier, c’est que c’est du sérieux. Le club a donc des chances… même s’il est possible que le lanceur utilise les Blue Jays pour faire monter les enchères.
2. Il y a quelques semaines, le clan Sasaki a dit que quelques visites de plus pouvaient être au menu. Les Blue Jays sont visiblement une équipe qui était visée par le Nippon.
Mais les Padres de San Diego aussi. Ceux qui sont des gros joueurs dans le dossier (malgré la situation des proprios là-bas) ont aussi reçu la visite du lanceur, qui est convoité.
3. On sait qu’il pourra signer à partir du 15 janvier et qu’il a jusqu’au 23 janvier pour le faire, en vertu de sa fenêtre d’opportunité de 45 jours. C’est comme ça pour les gars « postés » en provenance du Japon.
Et selon Jon Morosi, c’est cette semaine que ça va se décider.
4. Le DG des Giants de San Francisco a dit qu’il s’était fait dire qu’il était hors de la course pour Sasaki. Et selon de nombreux informateurs, les Rangers, les Mets et les Yankees ne sont plus dans le coup.
De ce qu’on sait, les Dodgers, les Padres, les Cubs, les Mariners et les Blue Jays sont les dernières possibilités. À moins d’une autre équipe mystère, ce qui n’est pas impossible.
À mes yeux, les Dodgers et les Padres sont les favoris. Mais peut-être que si le lanceur ne veut pas lancer dans un gros marché, les Dodgers ne sont pas aussi favoris que bien des gens le pensent. Et le fait de voir les deux New York éliminés laisse croire qu’un gros marché n’est pas sa préférence.
C’est donc à suivre, tout ça. Parce que dans le fond, personne ne sait ce qu’il veut vraiment…