Quand les Blue Jays ont manqué leur coup avec Roki Sasaki, j’ai pondu un texte avec l’ironique titre suivant : Au moins, les Blue Jays peuvent se consoler avec… Myles Straw.
Les Blue Jays ont mis la main sur Myles Straw pour aller chercher de l’argent international pour signer Sasaki… mais sans savoir si le Japonais allait signer à Toronto ou ailleurs.
Et disons que c’est décrié, en ce moment, dans la MLB.
Pourquoi je dis ça? Parce que bien des gens se demandent pourquoi les Blue Jays n’ont pas rendu la transaction conditionnelle à ce que Sasaki choisisse de poursuivre sa carrière à Toronto.
Peut-être que les Blue Jays n’avaient aucun levier de négociations?
Les Dodgers ont acquis de l’argent une fois la décision de Sasaki annoncée. Et les Padres avaient des ententes en place pour monter leur bassin de bonis internationaux à 10 M$ (soit 3.5 M$ de plus que l’offre des Dodgers), mais seulement si Sasaki choisissait San Diego.
Donc les Blue Jays ont pris le contrat de Myles Straw, qui a joué dans les mineures en 2024 et qui doit toucher 11 M$ sur deux ans de la part des Blue Jays d’ici deux ans, pour rien.
Et comme le mentionne Ben Nicholson-Smith dans un papier sur le sujet, les Blue Jays dépassent maintenant, en marge de l’acquisition, le premier seuil de la taxe de luxe.
Évidemment, on se doute que les Blue Jays, qui sont sur le cas d’Anthony Santander, de Pete Alonso et de renfort dans la rotation partante, étaient ouverts à dépasser le premier – et même le deuxième, éventuellement – seuil de la taxe de luxe.
Mais de la faire de cette manière-là illustre bien où en sont les Blue Jays.
Notons que Straw, qui est officiellement un membre du club AA des Blue Jays au moment où on se parle (ça peut changer après le camp), est présentement le septième joueur qui aura le plus gros impact salarial des Blue Jays en 2026.
Saine gestion, vous dites? Moi non plus.
