Les Blue Jays pouvaient croire en leurs chances de signer Roki Sasaki.
Après tout, Jim Bowden a mis sa crédibilité en jeu (à plusieurs reprises) en jurant qu’il n’irait pas à L.A. Son agent a dit qu’il était gêné et qu’un petit marché pouvait être mieux pour lui. Les Blue Jays ont mis la main sur de l’argent pour les bonis internationaux. Sasaki a été impressionné par les Blue Jays.
Mais finalement, il s’en va chez les Dodgers – et ça ne doit pas être une surprise.
Les Dodgers (qui ont aussi réussi à mettre la main sur de l’argent de bonis internationaux dans les dernières minutes) continuent donc de se construire un club de feu.
Et ça laisse donc les Blue Jays derrière.
Lundi matin, on ne pensait même pas que le club était dans la course pour ses services. Mais finalement, comme pour tous les autres agents libres, Toronto a fini au deuxième rang de la course.
Et un peu comme Shohei Ohtani l’an dernier, le Japonais a choisi les Dodgers. Encore.
Quand les Blue Jays ont tenté de signer Ohtani, ils ont mis de côté les autres dossiers. Cela a créé l’hiver qu’on a vu, ce qui a par la suite mené à la saison 2024 qu’on a vu.
Mais cette année, ce n’est pas pareil. Malgré les dossiers Juan Soto (où les Blue Jays ont encore fini au deuxième rang) et Sasaki, les Blue Jays sont sur le cas de tout le monde.
Mais personne ne veut prendre l’argent des Blue Jays. Tout simplement.
On l’a dit pendant des mois à l’automne, mais on ne voit pas qui voudra venir à Toronto, qui a un mauvais club, un mauvais bassin d’espoir, un futur nébuleux (Vladimir Guerrero Jr. n’est pas signé) et – ça fait le tour, je pense. #Passé #Présent #Futur
On ne peut pas reprocher à la direction de ne pas s’essayer. Mais tout le monde utilise les Blue Jays pour aller chercher du levier dans des négociations ailleurs dans la MLB. Et en ce moment, les fans des Blue Jays ont la sympathie d’à peu près tout le monde.
Si le problème de l’an passé était que les agents libres n’avaient pas l’attention des autres équipes, le problème de cette année est qu’il ne veulent juste pas signer ici.
Et aussi, il ne faut pas sous-estimer les mauvaises décisions de la direction.
À part l’enclos, qui est meilleur avec Nick Sandlin, Yimi Garcia et Jeff Hoffman, le reste du club ne s’est pas amélioré. Andres Gimenez a coûté cher pour ne pas répondre au besoin #1 des frappeurs : générer de l’attaque.
Et là, pour espérer aller chercher Sasaki, les Blue Jays ont acquis Myles Straw et 11.75 M$ sur deux ans d’un gars qui jouait dans le AAA l’an passé tellement il a ralenti. Donc les Guardians ont réussi à profiter des lacunes des Blue Jays pour se sortir des contrats de Gimenez et de Straw.
C’est plus de 110 M$ que les Blue Jays ont pris pour aucune raison, finalement. Ça en fait, des hot-dogs à une piasse à vendre pour financer les mauvaises décisions de l’administration.
Oui, il reste des gars dans la mire des Blue Jays (qui ne veulent pas signer ici) pour améliorer le club, mais les lacunes du club de la Ville-Reine sont tellement imposants qu’il est difficile de voir le club s’en sortir en 2025.
En ce moment, la fenêtre se referme et on dirait qu’il est difficile de voir comment elle pourra s’ouvrir à nouveau.
Donc les Blue Jays sont de retour – encore – à la case départ. Ce n’est pas parce que le club n’a pas essayé, mais dans une ligue de résultats, les dirigeants sont incapables de signer un frappeur pour sauver leur emploi.
Et n’oubliez pas que Vladdy n’est non seulement pas signé, mais que les rumeurs avec les Mets sont présentement plus fortes que celles d’une prolongation de contrat.
Tout va très bien, madame la marquise.