Quand David Stearns a quitté le poste de patron des opérations baseball des Brewers pour devenir conseiller, à un an de la fin de son contrat, tout le monde a compris qu’il voulait quitter.
Les rumeurs l’envoyaient à New York… et c’est finalement arrivé : les Mets lui ont donné la lune pour diriger les opérations baseball du club.
On se demande, depuis ce temps-là, si Craig Counsell va le suivre. Après tout, il a été le seul gérant du règne de Stearns à Milwaukee et ils aiment travailler ensemble.
Le fait que le gérant Counsell soit en fin de contrat et qu’il refuse d’en signer un autre était un indice. Cela ne voulait pas dire qu’il allait partir, mais cela ouvrait la porte à un départ.
Les Brewers, prêts à tout pour le garder, ont refusé, dans les dernières semaines, de le voir passer des entrevues ailleurs. Leur mentalité : il sera sans contrat le 1er novembre et attendez jusque là.
Mais là, le plan vient de changer. Milwaukee a donné le OK à David Stearns pour passer en entrevue Counsell pour devenir le prochain gérant du club.
On disait de Counsell qu’il était ouvert à aller à New York. Là, on a la preuve que oui, c’est un défi qui fait son affaire, clairement.
Rappelons que plus tôt cette semaine, une autre équipe a donné le OK à un rival de jaser à son gérant. Et cela a donné ceci…
La situation est différente puisque les Padres n’avaient pas l’obligation de le laisser parler aux Giants à court terme. Et ils voulaient clairement le sortir de là.
Mais dans le cas de Counsell, les Mets n’avaient qu’à attendre une semaine pour lui jaser.
Si les Brewers ont accepté, c’est sans doute en sachant très bien que leur chien était mort dans le dossier. S’ils avaient des chances, je ne crois pas qu’ils auraient accepté la demande de leur ancien employé.
On dit que ce n’est pas une formalité que de le voir être nommé gérant des Mets. Ceci dit, Steve Cohen a confiance en Stearns… et on s’entend que l’entrevue ne sert pas à créer un lien entre Stearns et Counsell.
Je ne le vois pas revenir à Milwaukee dans de telles conditions, mais qui sait s’il ne pourrait pas aller ailleurs qu’à New York.
Ça, ce n’est pas impossible.
