Comme vous le savez sans doute, la MLB ne compte pas niaiser avec la puck dans les négociations syndicales. Après tout, s’il n’y a pas d’entente le 28 au soir pour un nouveau contrat de travail, des matchs seront annulés.
Pas reportés. Annulés.
Charles-Alexis Brisebois
Si la saison commence le 15 avril, par exemple, les joueurs vont perdre une partie de leur salaire et les matchs à l’horaire ne seront jamais repris, tout simplement.
Quel est l’impact de cette décision-là sur les Blue Jays, équipe la plus suivie au pays et au Québec? Allons voir le calendrier.
Le 31 mars (pas illustré dans le calendrier d’avril, évidemment), le club sera à Baltimore avant de prendre le chemin de Toronto pour y accueillir les Rays et les Rangers.
Deux choses à retenir :
- Outre les duels contre Tampa, les Blue Jays ont des duels faciles lors de la première semaine.
- Vraisemblablement, Marcus Semien devra attendre à 2023 pour remettre les pieds à Toronto.
La semaine suivante, si l’arrêt de travail se poursuit, c’est une visite dans le Bronx qui attend les hommes de Charlie Montoyo ainsi qu’un passage des A’s. Encore une fois, facile et difficile.
Mais après la pause du 18 avril, le reste du premier mois de la saison n’est pas simple : voyage à Boston, voyage à Houston avant de voir ces deux mêmes équipes-là débarquer dans la Ville-Reine par la suite. Ce n’est vraiment pas un calendrier facile.
Leur prochaine pause? Le 9 mai, après une série à la maison contre les Yankees et une autre chez les Guardians de Cleveland. Ensuite? Dans le Bronx et à Tampa.
Donc si l’arrêt de travail est vraiment long, cela sauvera de difficiles matchs aux Blue Jays. Sinon, ce sera seulement de petits duels qui seront annulés.
Il ne faut cependant pas oublier que les matchs sont majoritairement contre des rivaux de division et que les Jays sont une menace. C’est donc bon pour Toronto, mais bon pour les autres clubs aussi.
Finalement, il n’y a que pour les partisans que ce n’est pas bon, tout ça.
