Plus tôt cette semaine, Hal Steinbrenner (propriétaire des Yankees) a déclaré, sans que personne ne lui ait placé un fusil sur la tempe pour le faire, que sa masse salariale était trop élevée en 2024 et que ce n’est pas soutenable à long terme pour la majorité des proprios.
Il faut s’attendre à ce que ça baisse en 2025.
Évidemment, cela a fait réagir. Est-ce que le proprio des Yankees a été, bien malgré lui, le visage de cette déclaration-là de la part de tous les actionnaires de l’équipe?
Est-il simplement tanné de payer la taxe de luxe à des équipes qui n’essaient rien?
Je pense que ses propos étaient calculés (et maladroits, bien évidemment) et jeudi soir, Sébastien Berrouard et moi en avons parlé dans le cadre du plus récent épisode de notre podcast.
Le voici, pour ceux que ça intéresse.
Par la force des choses, il est impossible de ne pas ramener ça à Juan Soto. Est-ce que le proprio a commencé à se trouver des excuses si jamais il n’est pas capable de trouver un terrain d’entente avec Juan Soto?
En fait, se trouve-t-il des excuses si jamais Steve Cohen, proprio des Mets, dépose à l’excellent Juan Soto une offre que les Bombardiers du Bronx ne peuvent pas égaler?
Elle est là, la question.
Tout ça pour dire que les propos ont fait jaser, mais ils n’ont pas exactement permis à Hal Steinbrenner de bien paraître. Ken Rosenthal doute un peu de ce que M. Steinbrenner avance.
Le patron des Yankees, qui n’aurait peut-être pas tenu de tels propos si le boss George Steinbrenner était encore en vie, ne s’est pas attiré la sympathie de l’ancien joueur A.J. Pierzynski, en tout cas.
Celui qui est maintenant un régulier à l’excellent show Foul Territory a affirmé que si jamais Steinbrenner n’était pas content de faire de l’argent avec son club, il n’avait qu’à le vendre.
Mentionnons que le club aura du lousse avec quelques départs potentiels l’hiver prochain (Gleyber Torres, Alex Verdugo, Clay Holmes, Tommy Kahnle, Jonathan Loaisiga et Anthony Rizzo), mais qu’il faudra les remplacer.
Signer Soto est une chose, mais ne pas l’entourer en serait une autre.