Le bilan 2018 des A's

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Maxime Lauzier

Publié le 27 novembre 2018 à 4h00

Trente jours, trente équipes, trente bilans de la saison 2018, du plus mauvais au tout meilleur. Pendant tout le mois de novembre, je vous propose de faire le bilan de chacune des trente équipes.

Pour retrouver les articles concernant les équipes précédemment évoquées :

– Orioles – Royals – White Sox – Marlins – Tigers – Padres – Rangers

– Reds – Blue Jays – Giants – Mets – Twins – Phillies – Angels – Nationals

– Diamondbacks – Pirates – Cardinals – Mariners – Rays – Braves – Rockies

– Indians– Dodgers  – Cubs – Brewers

Il ne nous reste que quatre jours en novembre et donc les quatre équipes les plus performantes lors de la saison régulière, toutes issues de la Ligue américaine. Aujourd’hui place à Oakland et ses Athletics!

Le résumé de la saison

Bilan 2018 : 97 – 65, défaite lors du match suicide de la Ligue Américaine face aux Yankees.

Les A’s n’ont pas fait les choses à moitié. Après trois saisons terminées à la dernière place de leur division, ils ont brillamment décroché une place en séries en obtenant la deuxième place et un très bon bilan.

Avec les Brewers, ce fut la surprise de l’année. Quelle puissance au bâton! Le troisième total de circuits, le cinquième indice de puissance (OPS), cela contraste bien avec une moyenne au bâton qui se place au 12e rang parmi les Majeures et une dernière place en termes de vols de buts. À Oakland, on mise tout sur les longues balles.

Khris Davis est le symbole d’une attaque de feu, lui qui a totalisé 48 coups de circuit, plus que tout autre dans les Majeures. Ses 123 points produits ont eu un impact énorme sur l’équipe.

Matt Chapman au milieu de ses coéquipiers – photo : Ben Margot

L’avant-champ est de très grande qualité et les deux Matt, Matt Olson et Matt Chapman, 24 et 25 ans, représentent un avenir prometteur. Le premier est puissant également (29 bombes) tandis que le deuxième est plus un frappeur de contact (.278 pour un OPS de .864). Même chose pour Stephen Piscotty, le voltigeur (.267 et 27 circuits).

Au niveau des lanceurs, la relève a été l’une des munitions les plus tranchantes. Deuxième WHIP des Majeures (nombre de frappeurs se rendant au premier but) et troisième relève à accorder le moins de points : Blake Treinen (MPM de 0.78 et 100 retraits sur des prises en 80.1 manches de travail, Lou Trivino et Fernando Rodney, entre autres, ont fait un boulot considérable.

La rotation s’en est bien sortie, mais les nombreuses blessures ont empêché de trouver un vrai rythme et de dégager un quatuor dominant. Sean Manaea et Daniel Mengden, tous deux auteurs d’un match complet, ont été les plus dominants. Le vétéran Edwin Jackson a été sérieux également. Mike Fiers est arrivé trop tard pour peser, mais il sera là l’an prochain.

Quelle stratégie et quelles ambitions pour 2019?

Blake Treinen – photo : Jason O. Watson/Getty Images

L’an prochain justement, il y aura du travail pour faire aussi bien. L’avantage, c’est que la masse salariale offre de vraies marges. Le receveur Jonathan Lucroy parti, il faudra lui trouver un remplaçant, car le jeune Sean Murphy ne suffira pas. Jed Lowrie est agent libre et l’impact du joueur de deuxième but a été énorme. On ne pourra pas en demander autant au jeune Franklin Barreto.

Mais le vrai défi se situe à la rotation. Manaea sera absent toute l’année ou presque, Jackson s’en va et il faudra encore un, voire deux ans aux jeunes du système pour évoluer au plus haut niveau. Fiers, Mengden et après? Chris Bassit ou Frankie Montas? Pourquoi pas… Mais les A’s doivent viser plus haut car leur campagne 2018 appelle à beaucoup d’ambition pour 2019.

Ma prédiction pour 2019 : la rotation sera un vrai défi et il faudra être aussi puissant en attaque. Je vois une très belle année, mais peut-être pas aussi brillante (90-72).

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