Si je dis le nom de Jon Heyman aux partisans des Yankees, un nom vient en tête : Arson Judge.
C’est lui qui avait, dans le temps, fait deux erreurs dans un tweet : il avait mal écrit le nom d’Aaron Judge… et il avait dit que ce dernier, alors agent libre, semblait en voie de signer avec les Giants.
Son erreur le hante encore, parfois. Tout comme Jon Morosi avec l’avion de Shohei Ohtani, d’ailleurs.
C’est la plus grande critique des gens envers l’informateur. Mais il y a aussi des gens qui lui reprochent d’être le journaliste par excellence pour rapporter les propos de Scott Boras. En d’autres mots : d’être « trop proche » de Boras.
Et hier, un animateur de radio avec qui Heyman fait des chroniques (Keith McPherson) a fait parler de lui partout dans le monde du baseball pour la façon dont il a traité Heyman au cours d’une chronique qui traitait de Juan Soto.
McPherson ne cessait de lui demander s’il était payé par Boras et de lui rappeler la situation Arson Judge… si bien qu’après quelques minutes, Heyman s’est mis à lui dire qu’il n’avait pas le droit de le traiter de la sorte, qu’il n’allait plus lui parler et qu’il ne pouvait pas croire ce qui se passait.
À la fin, on sentait qu’Heyman était au bord des larmes.
Je trouve que l’animateur est allé trop loin. Sa job est de faire bien paraître son collaborateur… et le fait de constamment lui rappeler ses erreurs, ce n’est pas correct. Ça ne se fait pas.
Si l’animateur trouvait qu’Heyman n’est pas crédible, il n’avait qu’à éviter de l’inviter. Mais il a souvent répété qu’Heyman était bon. Donc dans ce cas-là, tu ne lui remet pas à plusieurs reprises ses erreurs en plein visage.
Par la suite, sur le coup de l’émotion, Heyman s’est mis à répondre à bien des gens sur les réseaux sociaux. Je n’irai pas plus loin que ça, mais disons que ce n’était pas chic.
Le dossier Soto est rempli d’informations contraires qui vont dans tous les sens. Et cela ne fait pas exactement sortir le meilleur de tout le monde, on va le dire comme ça.
Vivement la fin du dossier.