En ce moment, les Blue Jays de Toronto ne font rien en leur faveur afin de convaincre leurs partisans que l’équipe est sérieuse dans sa quête de faire partie des formations qui batailleront pour une place en séries à la période des transactions.
Ainsi, le rendement actuel de l’équipe ouvre toute grande la porte à une tonne de spéculations envoyant des joueurs clés de la formation aux quatre coins de l’Amérique. Depuis l’hiver 2023, le nom du voltigeur George Springer n’a pas circulé outre mesure, mais voilà que le numéro 4 des Jays revient dans les discussions et cette fois-ci, c’est sous la plume de Bob Nightengale.
Dans sa chronique dominicale, le journaliste du USA Today évoque le fait que Springer serait du nombre des joueurs des Jays que les équipes aspirantes auraient dans leur mire afin de fourbir leurs armes et ainsi entreprendre les prochaines séries éliminatoires en meilleure posture.
Cependant, le rendement actuel du voltigeur de droite ne joue pas en sa faveur ni celle des dirigeants des Blue Jays d’ailleurs advenant que ces derniers décident de transiger Springer à la date limite.
L’athlète de 34 ans ne frappe que pour .188 depuis le début de la campagne et il ne représente pas une menace à titre de premier frappeur du rôle offensif de John Schneider. Il a d’ailleurs perdu son poste de premier frappeur récemment.
Le natif du Connecticut n’a réussi que 33 coups sûrs en 176 présences au bâton. Sa moyenne de présence sur les sentiers est de .264, ce qui n’est pas suffisant pour un frappeur de sa trempe et qui occupe le haut de l’alignement par surcroît.
Il est à se demander si les statistiques de celui que l’on a déplacé dans la droite afin de le préserver de certaines blessures, ne menotteront pas les dirigeants de l’équipe le moment venu? Est-ce que Springer joue son avenir à Toronto en ce moment, car l’équipe devra utiliser un traitement choc afin de changer la mentalité du club d’ici la fin de la présente campagne et en prévision des prochaine saisons? Plusieurs questions qui demeurent sans réponse pour le moment.
En conclusion de la série face aux Tigers, dimanche à Detroit, le vétéran voltigeur ne faisait pas partie de la formation partante des Jays.
Rappelons que Springer a signé, en 2021, un lucratif contrat de six ans évalué à 150 millions de dollars. Depuis ce temps, il a rendu de précieux services à la formation torontoise, mais cette saison, il ne vaut pas tous les dollars consentis par l’équipe.
Springer a entrepris en 2024 une quatrième saison dans l’uniforme des Jays et à ce rythme, elle pourrait s’avérer la pire de sa carrière en termes de statistiques. Il a débuté son parcours professionnel chez les Astros de Houston, il y a dix ans maintenant. Il est détenteur de deux Bâtons d’argent, mais à chaque occasion dans l’uniforme des Astros, en 2017 et 2019.
En 2024, seulement neuf de ses 33 coups sûrs ont été pour plus d’un but. Il a frappé trois coups de circuit et réussi six doubles.
L’an passé, Springer a joué 154 matchs pour les Jays, ce qui représentait son deuxième plus haut total depuis sa saison de 162 parties, en 2016, chez les Astros. Pour un joueur jugé fragile, il s’agissait là d’un fait d’arme intéressant pour les dirigeants de l’équipe. Pour John Schneider, cela prouve que le vétéran voltigeur peut encore performer sur une base régulière et faire une différence.
Souhaitons que George Springer sorte de sa torpeur d’ici les prochains matchs et retrouve sa touche en attaque, pas nécessairement pour améliorer sa valeur sur le marché, mais pour permettre aux Blue Jays de retrouver un rythme leur permettant de se positionner avantageusement au sein de leur division et ainsi redonner espoir à leurs partisans.