Buster Olney d’ESPN y est allé d’un billet fort intéressant ce matin. Ce dernier s’est penché sur l’explosion des blessures chez les lanceurs. Des ampoules à l’opération Tommy-John en passant par l’inflammation. Tout y passe.
Le nombre de blessures subies par les artilleurs ne cesse d’augmenter. Les gérants utilisent beaucoup plus de lanceurs qu’auparavant. Qu’est-ce qui explique cela? La théorie est simple. À la conquête des records de vélocité, les lanceurs désirent lancer plus fort et s’entraînent à longueur d’année pour le faire. Pas convaincus? Nous n’avons seulement qu’à regarder les chiffres. La vélocité moyenne des rapides lancées est plus élevée que jamais, avec une hausse dramatique dans la dernière décennie.
Il faut comprendre que les lanceurs ont une bonne compréhension du fonctionnement de leur corps et ne se gênent pas pour pousser la machine à chaque lancer. À leurs risques et périls. Nous avons vu bon nombre d’artilleurs, comme Noah Syndergaard par exemple, s’entraîner autrement lors d’une saison morte pour augmenter leur force. Ce qui a résulté en une fiche de 1 victoire et 2 défaites pour seulement 7 matchs joués seulement pour ce dernier en 2017.
Ajoutez à ça une obsession des équipes concernant l’efficacité et vous avez un problème. Parce qu’à force de vouloir être le plus efficace possible et en poussant le corps des lanceurs à l’extrême – de par les attentes des formations et de la pression sur les artilleurs, on met en péril la santé des athlètes et leur longévité dans le sport.
C’est un beau et un inquiétant problème à la fois. Ça rend le baseball plus sexy, plus excitant, c’est certain, mais ça hypothèque aussi la santé des lanceurs. Reste à voir à quel point tout cela continuera. Il n’y a rien de plaisant à voir des lanceurs se brûler trop vite.
Source : ESPN+