Corbin Burnes est né pour briller dans un grand marché. Pourtant, sa carrière, pour le moment, se résume à Milwaukee et Baltimore, deux villes qui ne ressemblent en rien à New York, Los Angeles ou Chicago.
Concours de circonstances, direz-vous? Possible, car Burnes n’a pas eu le contrôle sur sa destinée depuis qu’il a été repêché par les Brewers de Milwaukee, en 2016 et échangé aux Orioles de Baltimore, avant le début de la présente campagne. Sous l’ère Peter Angelos, ancien propriétaire des Orioles, il est clair que le nom de Burnes n’aurait possiblement jamais été associé à son équipe. Depuis l’achat du club par David Rubenstein, l’histoire est bien différente.
Si bien que Rubenstein pourrait très bien faire une offre au clan Burnes qu’il serait difficile de refuser. Oui, Burnes aimerait évoluer dans une grande ville et recevoir toute la visibilité qui vient avec, mais il souhaite d’abord et avant tout s’aligner avec une équipe qui a des chances de gagner tout au long de la durée de son prochain contrat.
Vous en conviendrez, Baltimore est l’endroit tout désigné pour répondre à ses attentes, car la concession regorge de talent et afin de permettre à des jeunes tels Gunnar Henderson, Adley Rutschman et Jackson Holliday de devenir un groupe de joueurs redouté et aspirant au titre année après année, la direction de l’équipe doit s’assurer les services d’un Corbin Burnes à long terme.
Et à l’inverse, Rubenstein et ses hauts dirigeants doivent donner le goût à leurs jeunes loups de s’établir à Baltimore pour longtemps en signant un gars comme Burnes afin de mener la charge sur le monticule et leur donner confiance.
Pour le moment, il n’est pas question pour Burnes d’entrevoir son avenir à plus long terme, car sa priorité est d’aider les O’s à remporter une Série mondiale dès cette saison.
Dans son cas, il serait naturel de se laisser courtiser par une formation californienne le moment venu, lui qui est natif de l’Ouest du pays, mais la situation qui lui est offerte en ce moment au Maryland dépasse toutes les attentes. Burnes n’est pas aussi dominant au chapitre des retraits au bâton qu’à ses bonnes années à Milwaukee, mais il impose tout de même sa loi à chacune de ses sortie, comme le montre sa fiche de 8-2 et sa moyenne de points mérités de 2.14.
Burnes, 29 ans, est taillé sur mesure pour la puissante division Est et les Orioles doivent montrer à leurs rivaux qu’ils sont sérieux et que cette formation se battra pour le titre encore longtemps.
Considéré comme étant un furieux compétiteur par ses coéquipiers et ses adversaires, Burnes représente le prototype d’athlète rêvé pour une jeune formation comme celle des Orioles. Fort de son trophée Cy Young remporté en 2021 dans l’uniforme des Brewers de Milwaukee et de ses trois participations au Match des étoiles, Burnes est un gagnant et c’est tout ce que doit retenir David Rubenstein au moment de convaincre son état-major de s’assurer les services du lanceur droitier pour les prochaines années.
En compagnie de Max Fried (Braves), Burnes pourrait être le lanceur le plus convoité sur le marché de l’autonomie à la fin de la présente saison, à moins, bien sûr, que les Orioles décident de mettre un gros paquet d’argent sur la table afin de le convaincre de ne pas faire ses valises.
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